Commentaire chapitre XVIII Candide Voltaire
Commentaire de texte : Commentaire chapitre XVIII Candide Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jertrude • 30 Mai 2019 • Commentaire de texte • 782 Mots (4 Pages) • 724 Vues
Au cours de son voyage tumultueux, Candide, accompagné de son valet Cacambo découvre avec émerveillement un pays idéal, l'Eldorado (cité d'or). L'excellence/La grandeur de ce monde, étranger à Candide, s'explique par différentes raisons.
Tout d'abord, l'Eldorado est un pays habité par un peuple merveilleux. En effet, les deux étrangers, Candide, jeune homme modeste, et Cacambo, son valet, sont accueillie de manière chaleureuse, amicales, et sans défiances, pas les habitants de la cité d'or. Les verbes "reçurent", "les conduisirent", "les vêtirent" ou encore "les menèrent" témoignent des qualités d'hospitalité et de convivialité des habitants de l'Eldorado. De plus, les rapports hiérarchiques sont assouplis et les Hommes, quelque sois leur classe, sont égaux. Le monarque malgré son statut est particulièrement accessible et tolérant. La simplicité du protocole pour le saluer "embrasser le roi" et "le baiser des deux côtés" en témoigne. Ce dernier se montre également particulièrement bienséant envers Candide et Cacambo et semble se soumettre à eux et à leur exigences : "Sa Majesté […] les reçut avec toute la grâce imaginable et […] les pria poliment à souper". Femmes et hommes se trouvent également sur un pied d'égalité. En effet, les femmes occupent des fonctions importante et à responsabilité comme nous le montre l'expression "vingt belles filles de la garde" et, sont rapprochés aux hommes grâce à un parallélisme : "les grands officiers et les grandes officières". Enfin, les Hommes de se pays semblent être naturellement bon et vertueux. La présence de prisons et de cours de justice se montre de ce fait inutile.
Ainsi, l'Eldorado est un pays avec un cadre merveilleux où règne le bien-être et la sérénité/la félicité. L'insistance sur les différentes institutions judiciaires : "cour de justice", "parlement", "prison" ainsi que l'accumulation de négations : "n'y en avait point", "ne", "jamais", "non", soulignent l'absence de système judiciaire et d'institutions répressives. L'Eldorado est ainsi présenté comme un monde sûr, sans délinquance, et protégé, un cocon où règne la tranquillité. De plus, la culture occupe une place dominante dans l'Eldorado. En effet, au cœur de la ville, Candide est émerveillé par " le palais des sciences" et sa "galerie de deux mille pas, toute pleine d'instruments de mathématiques et de physique". Le savoir est accessible à tous. D'autre part, l'énumération des installations urbaines, "la ville", "les édifices publics", "les marchés", "les fontaines", les "grandes places, pavées d'une espèce de pierreries" ainsi que le verbe "ornés" soulignent le confort ainsi que la splendeur et la beauté architecturale de l'Eldorado. En outre, L'Eldorado est un pays où il fait bon vivre. Le bien-être est en effet développé dans la première phrase du passage ; Candide et Cacambo sont conduis par "vingt belles filles" "aux bains", vêtus "d'un tissu de duvet de colibri", et mené par de "grands officiers et grandes officières
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