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CRISE DE BERLIN

Fiche : CRISE DE BERLIN. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2019  •  Fiche  •  1 515 Mots (7 Pages)  •  766 Vues

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INTRODUCTION

                 Berlin est l'un des symboles fort de la guerre froide. Elle traduit l'affrontement des blocs amorcé à Yalta et qui s'achève en 1989 et est emblématique de l'évolution des relations internationales. Séparé en deux Allemagne face à face, le pays représente le symbole de la bipolarisation de l'Europe et du Monde pendant la guerre froide. Terrain d'affrontement entre deux idéologies opposées, la construction du mur de Berlin aboutira sur des répercussions immédiates en Allemagne. La chute de ce dernier et du modèle communistes signera la fin d'une guerre froide qui aura duré plus de 70 ans. En quoi peut-on dire que Berlin représente l'un des symboles les plus représentatifs de la guerre froide ? De manière à répondre à la question posée, nous allons organiser notre plan de la façon suivante : nous parlerons de la chronologie et  des causes au plan économique et au plan politique dans lequel Berlin fût plongé. Nous terminerons enfin sur les manifestations.

  1. LA CHRONOLOGIE

1958

27 novembre : Moscou somme par ultimatum les puissances occidentales de se retirer de Berlin-Ouest. Les secteurs occidentaux doivent laisser place à une ville libre et démilitarisée.

1959

21 février – 3 mars : le premier ministre britannique Harold Macmillan effectue un voyage à Moscou. Son objectif est de détendre par la voie diplomatique le conflit Est – Ouest déclenché par l’ultimatum de Berlin.

14 avril : « Live Oak » est institué à l’OTAN. Cet état-major formé par les puissances occidentales a pour mission d’élaborer des plans d’urgence en cas d’escalade militaire de la crise de Berlin.

Mai – août : les ministres des Affaires étrangères des quatre puissances négocient à Genève sur l’Allemagne ; la République fédérale et la RDA y participent à titre d’observateurs.

Septembre : Nikita S. Khrouchtchev est le premier chef d’État soviétique à se rendre aux États-Unis ; son hôte, Dwight D. Eisenhower le convie à des entretiens à Camp David.

1960

14 février : la France teste avec succès des armes nucléaires dans le Sahara et entre dans le cercle des puissances nucléaires.

1er mai : l’avion d’espionnage américain U-2 piloté par Gary F. Powers est abattu alors qu’il survole l’Union soviétique.

15–18 mai : Khrouchtchev annule le sommet des quatre puissances prévu à Paris à cause de « l’affaire du U-2 ».

1961

3–4 juin : Khrouchtchev et le tout nouveau président des États-Unis, John F. Kennedy, se rencontrent pour le « sommet de Vienne ». Ils s’y affrontent et les relations entre les deux superpuissances se dégradent considérablement.

25 juillet : Kennedy affirme son attachement à Berlin-Ouest lors d’une allocution télévisée et fait peser la menace d’une guerre sur l’Union soviétique.

13 août : la construction du mur de Berlin commence avec la mise en place de barricades le long des frontières entre les secteurs autour de Berlin-Est par les forces armées de RDA.

19–20 août : Lyndon B. Johnson se rend à Berlin-Ouest, où il salue un groupe de combat de l’armée américaine arrivé d’Allemagne de l’Ouest.

27–28 octobre : en exigeant des contrôles frontaliers illégitimes, les organes de la RDA provoquent l’envoi de chars d’assaut le long des frontières du secteur. L’escalade de la situation militaire menace avec le déploiement de chars soviétiques, mais on en reste finalement à la « confrontation des chars ».

1962

Octobre : le stationnement de missiles nucléaires soviétiques sur l’île de Cuba mène la planète au bord de la guerre nucléaire. Après 13 jours, Kennedy parvient à convaincre Moscou de se retirer et de ce fait à régler la « crise de Cuba ». Les crises de Cuba et de Berlin sont étroitement liées. Washington doit s’attendre à ce que l’Union soviétique réponde à une intervention américaine à Cuba par une action à Berlin-Ouest. Mais Moscou renonce à cet avantage stratégique dans la crise de Cuba et ne met pas Berlin en « gage ».

  1. LES CAUSES AU PLAN ECONOMIQUE ET AU PLAN POLITIQUE
  1. Au plan économique

Comme tous les pays du bloc de l'Est, la RDA s'est vu imposer une économie planifiée par Moscou. Le plan septennal (1959-1965) est un échec dès le début. La production industrielle augmente moins vite que prévu. En effet, les investissements sont insuffisants. La collectivisation des terres agricoles entraîne une baisse de la production et une pénurie alimentaire. Les salaires augmentent plus vite que prévu à cause d'un manque de main-d'œuvre provoqué en grande partie par les fuites à l'Ouest. Un important trafic de devises et de marchandises, néfaste à l'économie est-allemande, passe par Berlin. La RDA se trouve à la fin des années 1950 au bord de l’effondrement économique et social, et la situation ne peut que se dégrader davantage à cause de l'immigration massive via Berlin. Le contraste entre Berlin-Ouest , affichant sa prospérité grâce à l'aide des EU au moyen notamment de vitrines alléchantes , et Berlin-Est , marqué par l'austérité de ses magasins et de son niveau de vie , est de plus en plus saisissant . La comparaison entre les deux blocs tourne, en l’espèce, à l'avantage du bloc occidental ce qu’a déjà révélé l'émeute de Berlin-Est, et d'autres villes de RDA, en juin 1953: les ouvriers du bâtiment se révoltent en cette année 1953contre leurs conditions de travail. Cette agitation est écrasée par l'envoi des chars soviétiques mais les Occidentaux ne réagissent pas respectant ainsi la règle de non-intervention dans le bloc adverse. Toutefois en hommage aux révoltés, une grande artère de Berlin-Ouest est rebaptisée « rue du 17 juin ».

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