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Vivons nous sous la tyrannie de la vitesse ?

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Par   •  19 Mars 2021  •  Dissertation  •  723 Mots (3 Pages)  •  492 Vues

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Dans notre société actuelle on cherche toujours à aller de plus en plus vite, des voitures plus rapides, des trains toujours plus performants, des restaurant qui doivent nous servir de plus en plus vite, etc. Mais tout ceci à des conséquences sur les acteurs de la société. Si bien qu’il devient légitime de se demander si nous ne vivons pas sous une tyrannie de la vitesse.

Tout d’abord, il convient de définir le terme même de tyrannie, qui est avant tout l’exercice d’un pouvoir pas un tyran, un gouvernement excessif, abusif et absolu, du despotisme. Nous sommes d’accord pour dire que cela relève d’une certaine paranoïa, peut-être même de complotisme ou une entité supérieure nous imposerait se rythme effréné tout comme dans « Le Transperceneige » de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette un microcosme où l’on voit le dirigeant persécuter son peuple en fonction de sa classe sociale dans un train qui représente une société qui est toujours en mouvement qui ne s’arrête jamais. On témoigne d’un certain cynisme vis-à-vis de ce complotisme qui n’est qu’un rejet de cette décision qui est prise d’aller plus vite, plus loin, plus fort. Cette décision ne semble pas être assumée par tout un chacun.

Ensuite, on peut se demander si cette impression de tyrannie ne vient pas d’une prise de conscience de la société, en effet le rythme a toujours été présent et cette volonté de faire plus et plus vite est une mœurs de l’homme qui depuis toujours cherche à accomplir des faits de plus en plus grands, le pyramides en sont un excellent exemple des bâtiments d’une telle envergure qui auraient été construites, pour les pyramides de Khéops, en moins d’un quart de siècle. Il pourrait juste s’agir d’une société de plus en plus procrastinatrice, une société qui évolue vers une flemme globale, qui demande de plus en plus et qui est de moins en moins à même de travailler ou d’avoir une volonté de travailler. Nous avons une volonté de tout avoir sans rien faire, et sur ce point je peux citer la chanson « La terre et ronde » de Orelsan ou il décrit bien cette idée : « La Terre est ronde, autant l'attendre ici, j'suis pas fainéant mais j'ai la flemme, et ça va finir en arrêt maladie pour toute la semaine ».

Enfin, d’après ce que l’on a dit précédemment on peut se demander qui est le responsable de ce rythme, et plutôt que de rejeter la faute sur une entité supérieure, sur un tyran, se demander plutôt si le fautif n’est pas la société elle-même, et étant acteurs de cette société nous serions nous même les fautifs. Il est vrai que nous rejetons cette autorité et cette pression qui nous est imposée par nous même ou par notre entourage, et cette idée s’illustre d’un grand nombre de manières notamment par une pression que nous nous imposons pour rendre une personne fière de nous ou pour mieux paraitre en société. On peut se questionner sur le fait de décider de se pousser au maximum de ce que l’on peut faire pour « soi » ne revient pas à le faire pour le regard des autres. Beaucoup diront que nous le faisons pour l’argent, la reconnaissance, les biens immatériels mais qui ne sont in fine que des arguments pour briller en société afin d’attirer le regard et la convoitise des autres. On voit donc très peu de choix pour soi mais une majorité de choix pour l’envie et la compétition

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