La tyrannie de la vitesse, Déborah Corrèges
Étude de cas : La tyrannie de la vitesse, Déborah Corrèges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar limouzin melissa • 25 Février 2021 • Étude de cas • 1 204 Mots (5 Pages) • 979 Vues
Selon le texte, “La tyrannie de la vitesse” écrit par Déborah Corrèges, en juillet 2012, publiée par la “Revue Sciences Humaines”, on veut nous faire comprendre que le temps à travers les générations à changé, cela ce traduit par une accélération techniques, une accélération du rythme de vie, une accélération des changement sociaux, que ce soit au niveau de la vie familial, sportif ou encore la vie au travail.
La société d’aujourd’hui se plaint de ne pas avoir assez de temps dans une journée avec une tendance à être dans l’empressement et jusqu'à même vouloir un rallongement de la journée. En outre, cette soif de temps empêche la société de vivre pleinement. Elle s’exprime depuis le XIXème siècle à l’approche de la révolution industrielle ainsi qu’aux nouvelles caractéristiques de notre époque contemporaine.
Cependant, le temps n’accélère pas sur les chronomètres, montres ou horlogerie. Le sentiment d’accélération de nos vies vient de notre rythme de vie provoquant “un sentiment que le temps passe plus vite” (selon les mots d’H.Rosa).
Où est passé le temps libre ?
En effet, l’augmentation de la vitesse de déplacement, de transmission de l’information et de production appelée “accélération technique” est achevée plus rapidement, par rapport à nos grands-parents qui effectuent des actions successivement ou se déplacent plus lentement.
Non seulement, la vitesse de transport se pratique, aujourd'hui, en TGV, avion ou encore à fusée spatial, mais la vitesse de l’information se fait en un clic grâce au plateforme informatique. Si bien que, dès que la société bénéficie de temps, elle n’en trouve pas assez. Elle veut tripler son activité, alors que son temps n’a seulement doublé et se trouve dans une situation de manque.
Ce sentiment de manque de temps va engendrer une “intensification du temps quotidien". Pour cela, selon H. Rosa, la société dispose de deux stratégies pour exercer plus d’activités.
En premier lieu, la société peut bénéficier de plus d’action en dédiant moins de temps à certaines activités du quotidien comme par exemple diminuer le temps de sommeil ou encore diminuer le temps à cuisiner.
En second lieu, la société peut gagner plus de temps en effectuant plusieurs activités en même temps, de façon à optimiser leur temps comme par exemple utiliser le temps des transports en commun pour continuer de travailler ou encore faire la vaisselle et réciter les devoirs de leurs enfants en même temps.
Une vie sociale en renouvellement perpétuel
On constate qu'à travers les décennies, nous avons, également, une accélération de la vie sociale. La société vit sur une instabilité perpétuelle, troublée par une exaltation évènementielle du monde comparé à la vie des anciens.
L’émission des nouvelles technologies est le facteur principal de cette rapidité. La propagation des technologies comme les lecteurs CD ou encore les magnétoscopes rendent
le temps plus rapide car ces outils modifient la vie pratique et les la finalités des actions. C’est pourquoi, la nouveauté ne cesse d’accroître. Selon l’INSEE, le nombre de divorces augmente, avec une moyenne d’un divorce au bout de quatre ans en moyenne, face à un taux de mariage en baisse. Si bien que, la renouvellement perpétuel impacte la vie de couple et devient une incertitude pour l’Homme.
La dislocation de la vie quotidienne
La vie professionnelle n’est pas épargnée, l’emploi est maintenant synonyme de travail intérimaire, de contrat à durée déterminée (CDD) et des formations continues et non plus d’emploi sur toute la période d’une vie. Une personne, aujourd'hui, voyagera de poste en poste, de métier en métier, et de pays en pays. Ainsi, de nouvelles habitudes de vie et l’apprentissage de nouvelles cultures engendrent une perte de lien et de repère social stable. De plus, ce mouvement continuel réduit nos
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