La tyrannie de la vitesse

La tyrannie de la vitesse

“La vitesse est la forme d'extase dont la révolution technique a fait

cadeau à l'homme. "Milan Kundera"

La vitesse et la modernité sont deux notions liées, beaucoup de technologie

moderne permette au homme de gagner du temps. Cependant, il n’y a pas d’acquis

sans perte et c’est ce que nous allons voir a travers ce corpus.

Quelle sont alors les limites de la vitesse liée à la modernité ?

Nous pouvons nous demander en quoi cette vitesse pose problème au homme

dans certaines mesures. Nous étudierons tout d’abord comment la vitesse et la

technologie sont liée puis nous verrons par la suite les limites de cette vitesse.

Premièrement, l’homme utilise de plus en plus la technologie afin de gagner

du temps, comme le démontre Christophe Roux Dufort, dans le culte de l’urgence,

la société malade du temps paru dans le Champs Essais » en 2003, l’auteur

explique que les hommes se sont doté d’avancé technologique moderne afin

d’essayer de dominer le temps, il prend pour cela l’exemple de l’horloge et

d'Internet pour montrer que le temps et la technologie sont lié. Cette idée est

soutenue par Hartmut Rosa dans son article, La résonance est une relation entre le

sujet et le monde paru dans l’humanité du 5 avril 2019. Elle prend l’exemple de Karl

Marx pour illustrer ces propos en expliquant que la façon d’agir des gens moderne

étais toujours dans l’optique de « gagner du temps » Ainsi nous pouvons constater

que l’homme a toujours chercher a gagner du temps et que cela est possible grâce

à la modernité.

Ensuite, nous voyons que la vitesse est quel que chose de vue positivement

par la société moderne, et qu'elle est valorisée.

Dans son essai Christophe Roux-Dufort, explique que les métiers liés aux urgences

et ou la vitesse est importante sont des métier valorisés par la globalité des gens

de la société, car cela montre une certaine performance du service et pour certains

métiers comme les pompiers, le Samu ou les services hospitalier cela montre un

coté héroïque .Hartmut Rosa rejoint les propos de Christophe Roux-Dufort en

prenant l’effet inverse c'est à dire dire que si un humain décélérait, il n’aurait pas de

place dans la société actuelle. Pour appuyer ces propos, elle prenant l’exemple des

personnes sans emploi qui sont en marge de la société.

L’homme est donc constamment obligé d’accélérer afin de trouver sa place dans la

société.

Enfin, le temps permet de gagner plus d’argent et c’est ce qu’explique

Hartmut Rosa dans son essai en expliquant que l’économie moderne est une

économie de temps. Pour confirmer, ces propos, il cite Benjamin Franklin qui

déclare « Le temps, c’est de l’argent » .

L’image d’une chaîne de production dans une usine de traitement de poissons,

surgelé au Viêtnam, Vinh Hoan , parut en 2017 montre bien l’envie de gagner du

temps en multipliant le nombre d’employés et en utilisant les technologies

modernes afin de pouvoir augmenter la production .

La vitesse a donc un rôle important dans l’économie moderne.

Nous avons vue donc comment la technologie étais au service de la vitesse,

et que cette vitesse est de plus en plus importante dans notre société moderne

En second lieu, nous allons voir que la vitesse a une certaine limite.

Dans un premier temps, nous allons voir que la vitesse n’est pas une source

de liberté. Paulo Virilo dans L’ère de la vitesse et des grande migration paru dans

ETVDES, en février 2009 explique que pour lui la vitesse nous libère pas. Mais

nous rend « enfermé vivant ». Christophe Roux-Dufort confirme les propos de

Paulo Virilo , en expliquant que lors de certaines catastrophes industrielles les

informations circule tellement rapidement que les hommes sont prisonnier du

temps technologique. L’image vient confirmer les dires précédents en montrant des

individus prisonnier de la cadence industriel des machines les individus ne sont

plus libre d'aller à leur propre rythme.

D’autre part, la vitesse rend les individus, individuels et sans identité propre.

Cette idée est marquante sur l’image montrant

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