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"Quand le ciel bas et lourd" Baudelaire

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Par   •  25 Mars 2022  •  Analyse sectorielle  •  673 Mots (3 Pages)  •  801 Vues

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Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal : «Quand le ciel bas et lourd»

Charles Baudelaire est un poète du 19eme siècle, il publie les fleurs du mal, son unique recueil de poésies une première fois en 1857. Mais il fait rapidement scandale, et sera poursuivit en justice pour «atteintes aux bonnes moeurs» et «corruption de la jeunesse». Il sera finalement ré-édité de manière intégrales, donc avec les 16 poèmes composant la rubrique «Les épaves», ayant posés problèmes lors du procès.

Le poème étudié aujourd’hui figure dans la partie «spleen et idéal», et est le dernier des quatre Spleen. Le mot spleen venant de l’anglais et signifiant «rate» se rattache à un sentiment de vague mélancolie sans cause apparente, et composant une grande partie de la vie du poète. Le poème en lui même est composé de cinq quatrains en alexandrins et se divisant en trois parties.

Problématique : «Comment le poète décrit son sentiment de spleen avant de s’y abandonner ?»

I : La condition du poète mêlé à la météo et au temps :

V1 : ciel (météo) qualifié de «bas et lourd» => sensation d’oppression pesante, accentué par la comparaison au couvercle : image de quelque chose qui se referme et qui emprisonne.

V2 : personnification «esprit gémissant» => représente le mal être du poète

V4 : «jour noir» : oxymore + personnification «plus triste que les nuits» => DEVIENT ALORS UNE ELOGE DE LA NOIRCEUR ET DU SPLEEN

conclusion de cette première partie : La première strophe place le poète dans un espace «désolant» et présente le sentiment de spleen éprouvé par Baudelaire.

II : Sensation d’enfermement, présentation d’une mystérieuse prison

V5-V7-V9-V10 : métaphore de la terre, transformée en «cachot humide» => la Terre ne représente plus une maison mais une prison où l’auteur serait enfermé - «battant les murs» => notion de prison et d’enfermement + métaphore de la pluie en barreaux de prison => conforte l’idée d’emprisonnement.

V6 : allégorie de l’ espérance marquée par sa majuscule qui devient alors une personne autonome et indépendante. Par ailleurs, elle est comparée à une chauve sourie : un animal souvent peu apprécié par le grand public = C’EST DONC UNE COMPARASION PEJORATIVE (voir mal les chose, potentiel lien à faire avec le spleen)

V8 : «cognant la tête» : tentative d’évasion => l’animal se blesse dans de veines tentatives de fuite. + «plafond pourris» = métaphore du ciel, ici connoté de manière péjorative / négative

V11-V12 : Araignées => encore une fois, présentation d’un animal mal vu par la société. De plus il devient muet, donc plus discret, «qui tendent leur filets au fond de nos cerveaux» : métaphore de la manipulation, => image des marionnettes

III : L’abdication du poète à la noirceur du spleen

V13-V14-V15 : personnification des cloches qui sautent avec furie, donc avec hardeur. => crée une opposition entre les sonnoreuses cloches et les muettes araignées : effet de CONTRASTE. + «affreux hurlement» + «qui se mettent à geindre opiniâtrement» : MÊME IDÉE DE VACARME ASSOURDISSANT

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