Lecture analytique Discours de Luc Frémiot
Commentaire de texte : Lecture analytique Discours de Luc Frémiot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sami Alami • 25 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 660 Mots (3 Pages) • 896 Vues
LECTURE ANALYTIQUE N°1 :
Discours de Luc Fremiot
- Plaidoirie réquisitoire
- Une victime bourreau
+ Mari mentionné par « La violence », « auteurs des violences conjugales », « quelqu’un qui vous coupe le souffle, vous enlève tout courage » et « le danger ».
+ Champs lexical de la violence « violences conjugales », « claques », « coups », « emprisonner » et « guerre ».
+ Témoignage des enfants : « Papa est mort, on ne sera plus frappés », « Papa, il était méchant », « Avec nous, il se comportait mal, mais c’était rien comparé à ce qu’il faisait à maman ».
- Portrait qui suscite l’indignation et la colère
- Une accusée victime
+ Alexandra Lange (victime de la situation / accusée du procès) citée par « Madame » (respect) /« Ton visage ravagé », « Les blessures béantes qu’elle a en elle » et « combattante »
+ Quotidien violent dont elle est la victime : « Ce qu’a vécu Alexandra Lange, c’est la terreur, l’angoisse », « Mais c’est la guerre que vous avez vécu », « un caveau de souffrance et de douleur ». Enumération : « Le bruit des meubles que l’on renverse, des coups qui font mal, des claques qui sonnent et des enfants qui pleurent »
- Incite la compassion (pathétique)
- Atmosphère angoissante
+ Ambiance sinistre dès le 1er paragraphe : « Les ombres de la nuit, les bruits des pas qui leur fait comprendre que c’est l’heure où le danger rentre à la maison ».
+ Champs lexical de l’angoisse : « souffrances » « douleur » « terreur » « angoisse »
+ Utilisation crue : situation catastrophique « écarter », « bruit des pas », « bruit des meubles que l’on renverse », « claques qui sonnent », « enfants qui pleurent ».
Circonstances atténuantes introduisant le portrait d’une femme combattante.
- Une femme combattante
- Un combat pour ces enfants
+ Omniprésence des enfants dans le texte « enfants » (9 fois)
+ Alexandra Lange : victime mais protectrice : « Papa est mort on ne sera plus frappés » (homicide qui libère et protège les enfants) / -métaphore « Ses enfants, elle leur a tenu la tête hors de l’eau, hors du gouffre »
+ Amour des enfants : « il n’y a pas beaucoup d’amour dans ce dossier mais il y a le sien pour ces enfants », « ils vous aiment, ils seront votre revanche ».
- Au nom de toutes les victimes
+ Une parmi tous d’autres : « toutes les victimes de violences conjugales », « les femmes »
+ Symbole « derrière vous, il y a toutes ces femmes qui vivent la même chose que vous », « ce que vivent ces femmes, ce qu’a vécu Alexandra Lange ».
- Cause importante, c’est en réalité le procès de la société
- Société coupable
- D’ignorance/ inefficacité
+ Refus de comprendre : « ces femmes que personne ne regarde que personne n’écoute » (parallélisme), « Mais la vrai question est de savoir ce qui se passe »
+ Incompréhension : fait parler les jurés : « Mais pourquoi Alexandra Lange n’est-elle pas partie avec ses enfant sous le bras ? »/ « En êtes-vous si sûr ? » (Certitude)
+ Ignorance de la société : vérité générale « Lorsque la porte est fermée, on ne sait pas ce qui se passe derrière »
+ Passivité de la société : « Quelle serait la crédibilité, la légitimité de l’avocat de la société qui viendrait vous demander la condamnation d’une accusée, s’il oubliait que la société n’a pas su la protéger !»
...