Le loup et le chien, Jean de la Fontaine
Commentaire de texte : Le loup et le chien, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moha18 • 12 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 022 Mots (5 Pages) • 1 217 Vues
Mohamed Mardi 17 Octobre 2017 1ère S1
Laidouni
La Fontaine est un écrivain, artiste et poète français, il est né le 8 juillet 1621 et est mort le 13 avril 1695. C’est un partisan du classicisme, il va mettre à jour les fables pendant le XVIIe siècle en s’inspirant de Phèdre et d’Esope. Il utilise la plus part du temps des animaux pour dénoncer les injustices sociales de son époque.
Ce récit met en scène un loup misérable mais libre et un chien vivant confortablement mais privé de liberté.
Nous nous focaliserons sur comment le texte nous montre le maximum de la liberté ?
Nous étudierons dans une première partie un récit animé, puis dans un second temps nous nous attacherons au jeu d’opposition puis dans une troisième partie parlerons des morales.
Ce récit est vivant en raison de vers hétérométrique, le vers 1 est un décasyllabes, le vers 3 est un alexandrin et le vers 5 qui est un octosyllabes. De plus l’hétérométrique du vers 5 montre le passage au discours indirect. L’allitération en « t » et en « k » dans le vers 5 montre la violence du loup.
La parole des animaux est rapportée au discours direct et indirect. Dans le vers 5 « mettre en quartier » est au discours indirect ce qui montre la sauvagerie du loup. Dans les vers 10 et 11 « Le Loup donc l’aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment » est au discours indirect on constate que le loup flatte le chien. Dans le vers 14 « Il ne tiendra qu'à vous beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. » est au discours direct, le chien va ici mettre le loup au même niveau que lui. Dans le vers 22 « Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ? » ici on constate que l’interrogation montre que le loup sent un piège.
Dans cette fable on observe les caractéristiques du récit avec la situation initiale (vers 1 et 2), ensuite nous avons l’élément perturbateur (vers 2), puis le développement avec le dialogue (vers 13 à 31), le dénouement (vers 32 à 40) et pour finir la situation finale (vers 41).
De plus dans la fable il y a un jeu d’opposition, avec les différences physiques et sociales du loup et du chien. Sur le plan physique le chien est « fort », « beau », « gras », « poil puissant » montre que c’est un chien puissant, un colosse. Alors que le loup est puissant mais est faible, il est squelettique « Un loup n’avait que les os et la peau ». Sur le plan sociales le chien est bien nourrit et est soumis à un maître. Alors que le loup est libre et c’est un « cancres », « haires », et « pauvres diables ».
Les antithèses font également parties du jeu d’opposition. Entre le vers 1 « les os et la peau » et le vers 3 « aussi puissant que beau ». De plus le « poli » au vers 4 s’oppose à « mettre en quartier » vers 5 qui montre la violence du loup. Vers 2 « bonne garde » qui signifie surveiller avec attention s’oppose au vers 4 à « fourvoyé par mégarde » qui signifie s’égaré par erreur.
Il y a également l’opposition entre la méfiance du loup et la mauvaise fois du chien. Interrogation du loup vers 22 « Que me faudra-t-il faire ? » qui sent que le chien ne le lui dit pas tous, réponse du chien vers 23 « Presque rien ». On peut voir le chiasme vers 25 « Flatter ceux du logis, à son Maître complaire », on voit que les compléments sont enfermés par les verbes ce qui montre que le chien est donc emprisonné. Vers 33 « qu’est-ce là ? », la découverte d’emprisonnement pour pouvoir vivre par le loup signifie mieux vaut mourir libre que mourir soumit.
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