Introduction aux relations internationales, "America first au pouvoir", Benjamin Haddad
Fiche de lecture : Introduction aux relations internationales, "America first au pouvoir", Benjamin Haddad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar franco321321 • 3 Décembre 2020 • Fiche de lecture • 1 663 Mots (7 Pages) • 623 Vues
Fiche de lecture
Introduction aux relations internationales
Article : « America first au pouvoir »
Par Benjamin Haddad
Institut française des relation internationales
Étudiant : Víctor Salomón Alarcón García
Résumé du texte :
Les États-Unis sont aujourd'hui, la plus grande puissance économique et militaire du monde et ses décisions en matière de politique étrangère, influencent grandement de nombreux pays. Par conséquent, l'étude des décisions que cet État prend portant sur la politique étrangère est d'une importance vitale pour tous ceux qui étudient les relations internationales. En pleine année 2020, très compliquée, les États-Unis vivent une période de transition politique par ses élections présidentielles. C'est pourquoi l’intérêt d'analyser le panorama laissé par l'administration Trump, est de voir ainsi si la nouvelle administration présidentielle contribuera à changer le cours de la politique étrangère américaine.
L'idée générale de l’auteur dans le texte, est de montrer la philosophie de pensée de Donald Trump dans sa quête pour contrôler l’ordre international. C'est pourquoi l’auteur évoque comment le président américain utilise deux de ses acteurs principaux, Mike Pompeo au département d’État et John Bolton, au Conseil National de Sécurité, dans le cadre de sa stratégie.
Depuis 2016, la politique étrangère de Trump a dérouté non seulement les diplomates à Washington, mais aussi ceux du monde entier. Le comportement de Trump peut être interprété comme inattendu et très impulsif et un exemple de celui-ci est le tollé provoqué dans de nombreux endroits par la publication de ses "tweets". Différentes actions politiques de Trump ont été orchestrées et menées dans une logique de guerres commerciales ; annulations des accords de libre-échange; déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem et aussi le retrait des États-Unis des accords de Paris et de l’accord nucléaire iranien, etc.
Mike Pompeo et John Bolton étaient deux personnages particulièrement connus par leurs tendances dures et interventionnistes sur les affaires iraniennes, nord-coréennes et russes. D’abord, Pompeo dirigeait la CIA depuis l’élection présidentielle et à la Chambre des représentants il a agi avec pugnacité contre l’accord nucléaire iranien. Mike Pompeo est aussi un vétéran, expert en renseignement et au département d’État il a dû faire face à une administration délicate parce que Rex Tillerson (prédécesseur de Pompeo) ne pourrait jamais établir une bonne relation avec Trump. À 54 ans, Pompeo a établi une relation proche avec Trump parce qu’il était ambitieux dans son travail. En avril 2018, à Bruxelles, Pompeo a dit que les États alliés devaient augmenter leurs dépenses militaires et aussi il a rappelé l’importance de l’OTAN face à la Russie.
Ensuite, John Bolton a fait la coordination des options présentées au président comme conseiller à la Sécurité Nationale. Nous avons un homme, se distinguant, par beaucoup d’expérience, étant donné qu’il a déjà participé à plusieurs précédentes administrations présidentielles et avec diverses positions. Cet homme a soutenu des frappes militaires, contre la Corée du Nord et l’Iran, ainsi qu’ il ne reniait pas son soutien à la guerre d’Irak. Bolton montre son mépris contre des organisations internationales et aussi contre l’Union Européenne (Bolton s’est réjoui du Brexit). Certaines personnes le voient comme un partisan d’une discussion appuyée sur la menace permanente et de l’usage de la force. Bolton était le troisième conseiller à la Sécurité National de Trump ; il était le plus proche collaborateur du président et chargé de présenter les options des différentes agences de politique étrangère.
La puissance américaine sur la scène internationale, selon un grand nombre d’experts américains, depuis beaucoup d'années, est basée sur la promotion de ses principes : le libre-échange, l’expansion du système d’alliances, le règlement pacifique des conflits et la promotion de la démocratie libérale. Cependant, Donald Trump est le premier président à remettre en question continuellement voire constamment ces « piliers » de l'ordre libéral international. Trump considère que les normes d’ordre libérales, ont essentiellement nui aux États-Unis. Et comment? Parce que la puissance américaine s’est auto-restreinte, car cet ordre libéral ferait prévaloir la prospérité internationale avant les intérêts américains. Si l’on considère ce point de vue, les États-Unis se font alors duper, par ses partenaires commerciaux et ses alliés. Peut-être pour remédier à ce déséquilibre, l’utilisation de tarifs douaniers pourrait s’envisager comme une solution. Cela forcerait aussi les Européens, à accroître leurs dépenses militaires pour utiliser la force, contre l’Iran, la Corée du Nord, la Russie, etc.
Finalement, on peut conclure, que les nominations de Bolton et Pompeo, confirment et renforcent la vision transactionnelle, de jeu à somme nulle, des relations internationales de Donald Trump. L’auteur du texte se demande si les nominations de Pompeo et Bolton permettent d’avoir et/ou d'aboutir à une vision cohérente, en continuité linéaire avec la volonté de Trump, consistant à prendre le contrôle de la politique étrangère ou si, ces nominations, dessinent une certaine forme de séries d’humeurs présidentielles, contradictoires et d’impératifs, concernant la politique intérieure. Selon l’auteur du texte, Trump n’est pas discipline ni intellectuel et donc il aurait pu remplacer Pompeo et Bolton à
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