CM introduction au droit des relations internationales
Guide pratique : CM introduction au droit des relations internationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurine Pgn • 15 Octobre 2023 • Guide pratique • 12 198 Mots (49 Pages) • 252 Vues
CM Introduction au droit des relations internationales
Livre : Le Prince
Livre : Jean Jacques Roche : les relations internationales chez ng dj
Bertrand Badie : les puissances mondialisées ou mémento des RI
Bibliographie sur Moodle
Présentation
C’est l’effondrement lié à la première guerre mondiale qui a conduit à un effondrement éthique, sociétal qu’a représenté la première guerre mondiale et qui a conduit à une nécessaire réflexion sur la connaissance sur le droit international.
La première guerre mondiale c’est 19 millions de morts. Sa rupture épistémologique pour ce qui concerne les valeurs au soutien de l’occident on conduit à une crise identitaire des lignes de partage du monde qui a rendu nécessaire de penser le monde autrement bien entendu avant le traité de Versailles mettant un terme à la 1ere guerre mondiale.
La réflexion sur le droit des relations internationales existait de Jean Jacques Rousseau a Hobbs, de Kant a Lot, tous se sont préoccupé du droit des relations.
Notamment Kant a voulu mettre en Place un dispositif de paix perpétuelle.
Mais cela n’a pas conduit en réalité à une conceptualisation pratique, réelle du droit des relations internationales.
L’horreur de la colonisation, la dissymétrie des forces entre les puissances européennes et les autres puissances, le Japon mis à part, exclue une cohérence des relations internationales.
Les relations internationales sont fondées sur la violation des droits fondamentaux : esclavage, conquête, viol, violence…ont marqué de manière considérables les relations.
La sauvagerie de la première guerre mondiale et la réaction des pays a conduit à une nouvelle question : une question et un monde fondés sur le droit.
Le problème politique majeur est l’insécurité. Ceci est mis en avant par Thomas Hobbs dans le Léviathan.
Seul l’état est capable de donner cette sécurité aux hommes.
IL n’y a pas de liberté fondamentale absolue, elle est toujours amoindrie par d’autres libertés.
Thomas Hobbs confère à l’état le monopole de la violence légitime.
La mondialisation du monde correspond au fait que le monde est fini à partir de la première guerre mondiale.
Du traité de Westphalie à la première guerre mondiale on a des états souverains, ils font ce qu’ils veulent dans leur état, les relations sont soit la diplomatie soit la guerre.
On a donc une recherche de la puissance économique, militaire, par la conquête mais aussi par les accords diplomatiques.
Bertrand Badie parle d’histoire diplomatique, il y a recherche d’accords diplomatiques et affirmations des états souverains.
Le sens de la production des relations internationales est fondé sur la souveraineté des états et ne répond plus aux exigences et aux contingences mondialisées des relations des puissances mondialisés. La gestion des problèmes ne passe plus par la nation.
L’état reste l’élément centrale des Relations internationales.
Il y a un double phénomène : mondialisation du monde on a donc une recherche d’interlocuteurs. On a besoin d’une résolution mondiale des problématiques du monde. Le problème est qui avec la montée en puissance ne peuvent plus être résolus par l’état nation et qui exigent de nouvelles formes de résolution, on a besoin de nouveaux instruments de coopération.
Un état seul ne peut pas résoudre la problématique du covid par exemple.
Quels types de mécanismes peuvent être mis en place pour résoudre des problématiques de développement économique, essaimage de la puissance nucléaire, problème de diffusion de guerre de terrorisme ?
Il existerait une problématique de l’état nation qui a traité des problèmes de santé, d’alimentation, de sécurité, l’éducation...qui exigent une réponse mondialisée a des problèmes mondiaux.
Pendant des siècles la nature des relations entre les états s’est formée sur la diplomatie et sur les rapports de force. Le droit des relations internationales est utilisé comme moyen de régulation des relations entre les états et ne s’est affirmé qu’au 20ème siècle.
En partant de l’idée selon laquelle le droit des relations internationales par sa régularité, par son objectivation et par son universalité le droit devait alors remplacer la violence des rapports de force.
La grande idée du 20ème siècle est l’idée selon laquelle le droit est susceptible de régler de manière pacifiée les relations entre les états : la SDN puis l’affirmation de l’ONU ont pour vocation et pour ambition de permettre une substitution des rapports de violence par le droit.
LA SDN crée au lendemain de la SGM a conduit à juridiciser le monde c’est-à-dire à favoriser la résolution des conflits entre les états par la régulation du droit international imposée par l’ONU. D’une certaine manière l’ONU représente le parangon, le modèle type idéal de l’organisation internationale productive dont l’organisation est la pacification du monde.
Cette évolution qui est la juridisation (droit facteur majeur de régulation des relations entre les états) a été renforcée par un certain nombre de facteurs qui se sont affirmés après la SGM.
Un autre facteur est celui de l’affirmation des droits de l’homme dans une dimension universelle.
La diffusion du concerte de droit de l’homme universel dit que tous les hommes indépendamment de leur appartenance à un état disposent d’un certain nombre de droit. Ils sont alors facteurs de mondialisation du droit
Il existe un élément de dissolution progressive des particularisme locaux.
L’idée générique de la création de l’ONU est qu’il existe en dehors de la puissance de l’état des droits propres à chaque homme et s’il n’y a pas respect on peut mettre en place une mesure disciplinaire devant une organisation internationale.
Le mouvement historique qui est né après la SGM on constate globalement qu’il existe un approfondissement régulier de l’idée des droits appartenant à chaque homme ceci engage l’état mais aussi les états.
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