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Incendies de wajdi mouawad scène 2 commentaire

Commentaire de texte : Incendies de wajdi mouawad scène 2 commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  1 077 Mots (5 Pages)  •  7 383 Vues

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LA n°14 :   Incendies

Introduction :

Wajdi Mouawad est un auteur québécois d’origine libanais. Il est l’auteur de la pièce de théâtre intitulé « Incendies » qui fut publié en 2003 et qui est le second volet d’une tétralogie  «  Le sang des promesses ». La pièce évoque indirectement, sans le nommer, le conflit civil libanais qui a agité le pays et les conséquences tragiques de ces combats fratricides.

Deux jumeaux, Jeanne et Simon, partent à la recherche de leurs origines après la mort de leur mère Nawal. Un notaire leur remet en effet une double lettre l’une est adresser au « Au père » donc à leur géniteur inconnue et l’autre au « Au fils », un frère cacher dont ils ignoraient l’existence. Au terme des remuements troubles de leur enquête, ils déterrent le terrible secret de leur naissance.

Donc la scène que nous allons étudier, c’est lorsque Nihad lit la « lettre au fils ».

→ Je vais maintenant procéder à la lecture du texte.

→ Problématique :  « qu’est ce qui fait l’originalité de cette scène ? »

  1. La mise en scène de la mère pour faire éclater la vérité
  2. Une situation dénonciation.

  1. La lettre un dispositif scénique

La communication différer permet la constitution d’une sorte de monologue ou de tirade sans l’artifice habituel du procédé ce qui fait que les vérités que Nawal a révélé sont trop forte ou trop dérangeante pour qu’elles ne se heurtent au refus de Nihad d’en entendre d’avantage, au risque qu’il lui coupe la parole. Donc la lettre permet de ne laisser aucune échappatoire au personnage. Dans cette scène, seule la mère parle, et les autres personnages (Nihad et les Jumeaux) sont silencieux ce qui traduit la primauté de la parole écrite qui reste et s’impose et qui est l’idée d’une parole qui s’inscrit dans l’éternité. C’est traduit par des phrases brèves qui compose la lettre, je cite l’énumération à la  « l.1 » « Je t’ai cherché partout, là-bas, ici, n’ importe où », ceci semble imposer un silence à chaque parole prononcé.

  1. L’égide d’une autorité qui rend le moment solennel.

(L’égide : ce qui protège, défend. Il faut qu’il y soit une idée de protect° et dont le sens étymologique est « sous le bouclier de Zeus »)

Ici la voix de Nawal est tout autre, elle utilise des termes plus doux comme « ne tremble pas » «  ne prend pas froid » l.62.63 mais aussi l.99 «  soit patient » ces termes donne une injonction liées à l’inquiétude d’une mère ou à sa bienveillance apaisant l’impulsivité de l’enfant. Il y a aussi l’oxymore  « horreur et bonheur » qui montre que Nawal ne parle plus à son bourreau mais à son fils quel qualifie comme étant le bonheur.  Mais aussi la fin de la lettre rappel ce lien d’autorité naturelle et le renforce en évoquant le père et ses  « dernières paroles » l.97 ce qui fait référence à des dernières volontés or des dimensions sacrée. De + nous avons une dimension impersonnelle l.93 «  rien n’est plus beau que d’être ensemble ».

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