L’homme qui joue, Incendies, Wajdi Mouawad
Cours : L’homme qui joue, Incendies, Wajdi Mouawad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hukiga44 • 19 Avril 2019 • Cours • 819 Mots (4 Pages) • 1 380 Vues
L’homme qui joue »(9)
Titre du livre : Incendies
Titre de l’extrait : Incendie de Sarwane, « l’homme qui joue »
Année de publication : 2003
Biographie : Wajdi Mouawad est un comédien, auteur et metteur en scène. Né au Liban en 1968 ayant migré en France à 8 ans(guerre civil) puis par la suite au Québec. Il a obtenu de nombreux prix comme le Prix de la Francophonie de la Société des auteurs compositeurs dramatiques en 2004.
Mouvement : Théâtre contemporain
Genre : Tragédie moderne
Œuvres principales :
Littoral (1999)
Rêves (2002)
Seuls (2008)
Résumé / situation de la scène : C’est l’histoire d’une famille, qui va changé suites à la mort de la mère nommé Nawal. Elle avais deux jumeaux, qui vont lors de sa mort aller chez le notaire Hermile Lebel qui va leur remettre deux lettres. L’une destinée à leur père qui croyaient mort jusqu’à là et l’autre à un frère dont-ils ignoraient l’existence. Il vont alors partir, chacun de leur coté retrouvé la trace du frère et du père et ainsi leur remettre.
Citation : « Les héros tragiques sont à la fois coupable et innocent »
(Coupable, car ils sont aveuglés par leur passions, cette démesure d’orgueil qui les guide, ils sont alors confrontés au Destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais innocent, car ils sont le jouet de cette transcendance, de cette occulte fatalité)
I- Un personnage en action
A) Un tueur
-Scène où faisons direct connaissance > Nihad est 1 des 2 seules, dans Incendies, où violence = racontée mais représentée.
-Avant prendre parole, personnage déf > actes de tueur embusqué. Mêmes actions répéter avec reprise verbes « tirer » (sept fois), « recharger » (deux fois), « viser » (trois fois). L’énumération verbes + répétition actions = Nihad machine à tuer : l’ellipse pronoms perso ds certaines phrases renforce l’idée, + phrases nominales, brèves, accentuent impression rapidité. Rythme soutenu faits + gestes > tueur = perceptible utilisation récurrente, didascalie initiale, adverbes « soudain », « rapidement », « très rapidement » (deux fois), « soudainement » + locution adverbiale « d’un coup ».
B) Un prédateur
-Longueur didascalie initiale permet dvlp récit, au présent de narration, des actions de Nihad. Or actions rappellent un prédateur à l’affût > proie + prêt bondir : « Soudain, son attention est attirée par quelque chose au loin ». Tt passe cm si ses sens, ultradéveloppés, permettaient percevoir encore visible pr humain normal. Rien ce que voit Nihad + s/ quoi il tire = pas dit ; que qd maître de sa proie qu’on la voit. Ce procédé nous place du côté du tueur.
-En qlq lignes, le dramaturge montre fonctionnement instinctif > tueur qui « épaule son fusil », « vise »,
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