Incendies de Wajdi Mouawad scène 5
Commentaire de texte : Incendies de Wajdi Mouawad scène 5. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mermey • 28 Mai 2022 • Commentaire de texte • 1 721 Mots (7 Pages) • 670 Vues
Commentaire de texte scène 5, incendies de Wajdi Mouawad
Incendies est une pièce de théâtre contemporaine écrite par Wajdi Mouawad et publié en 2003 au 21ème siècle, cette pièce est le second volet de la tétralogie Le sang des promesses. Wajdi Mouawad est à la fois comédien, dramaturge, metteur en scène, directeur artistique, plasticien, cinéaste et écrivain libano-québécois né au Liban en 1968. A l’âge de huit ans il quitte son pays natal à cause de la guerre. Il est aussi l’auteur d’autres œuvres tels que Littoral ou même Forêts. Wajdi Mouawad reçut de nombreux prix en France comme le prix Molière et le prix de l’académie française. Cette pièce de théâtre met en scène des actions sérieuse et des conflits quelconque de la vie depuis le dialogue entre les personnages, elle fait également appel à la sensibilité des lecteurs, de plus elle est écrite par un dramaturge c’est pourquoi cette œuvre est dramatique. Cet extrait de la pièce, la scène 5, se situe au début du livre, dans la première partie de la pièce. On peut constater que cette scène a pour registre le registre lyrique, Nawal exprime ouvertement ses sentiments personnels et annonce qu’elle est enceinte. Comment Nawal montre-t-elle qu’elle est bouleversée par la nouvelle ? Nous étudierons dans un premier temps la difficulté de l’aveu puis dans un second temps nous étudierons la délivrance.
A présent nous étudierons la difficulté de l’aveu, dans un premier temps l’autorité de Nawal. Tout d’abord, nous pouvons voir que Nawal ne veut pas être interrompue par Wahab durant cet extrait, elle le montre en disant des phrases impérative « Ecoute-moi », « ne parle pas », « ne dis rien » qu’elle répète trois fois, pour accentuer son autorité et pour éviter que Wahab parle entre temps. On peut aussi voir qu’elle met en place des conditions dans sa tirade : « si tu me dis un mot, un seul, tu pourrais me tuer », pour encore une fois éviter que Wahab l’interrompe. Elle utilise également la négation : « tu ne sais pas » qu’elle répétera deux fois, pour montrer que Wahab et les lecteurs ne sont pas au courant de cette nouvelle, elle dit également « tu vas mourir toi aussi », comme si Nawal dirigeait les émotions de Wahab et qu’elle voulait dramatiser la nouvelle plus qu’elle ne l’est déjà. Puis, dans un second temps la dure vérité. On peut constater que c’est une nouvelle pas facile à avaler, dans sa tirade Nawal parle de sentiments très fort jusqu’à utiliser des mots tel que « tuer » et « mourir » pouvant interpeler sérieusement Wahab et le lecteur. On peut voir qu’elle exprime et ressent deux sentiments différents, le malheur et le bonheur on peut le voir par des antithèses : « le bonheur qui va être notre malheur » et « c’est magnifique et horrible » ce qui accentue la vérité. Elle utilise également l’exagération : « un océan à éclater dans ma tête » pour montrer que
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