Incendie, Wajdi Mouawad
Cours : Incendie, Wajdi Mouawad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zemmouristan • 17 Octobre 2021 • Cours • 1 034 Mots (5 Pages) • 1 828 Vues
Yanis Rais
Wajdi Maouad est un auteur francophone, canadien et d’origine libanaise du théâtre contemporain.
Incendies paru en 2003 est le deuxième volet de la tétralogie Le Sang des promesses amorcée avec Littoral en 1997 et qui sera suivi par Forêts et Ciels ; Incendie est l’histoire de Simon Et Jeanne qui à la mort de leur mère apprennent l’existence de leur père et d’un frère au Liban. L’histoire se construit autour du voyage de Jeanne au Liban pour découvrir la vérité sur l’histoire de sa mère.
Dans la scène 2 que nous étudierons le notaire apprend à Simon le contenu du testament de sa mère. Et nous tenterons de répondre à la question : En quoi cet extrait est il caractéristique d’un drame ?
Dans un premier temps nous présenterons les personnages et le cadre puis dans un second temps nous étudieront « Simon » et la crise familial.
La scène se passe dans le bureau du notaire Dans la scène 1 cela est indiqué. On peut déduire du langage de Simon et de la nationalité de l’auteur pour dire que cela ce passe au Québec. En effet Wajdi Mouawad est Canadien. Et Simon utilise souvent des expressions Québequoise comme « tabarnak, on s’en crisse-tu , Big deal, Hey »
Nous avons Hermile Lebel », un notaire et ami de Nawal qui a lu le testament de Nawal à Jeanne et à Simon. Il joue le rôle d’un confident, on le voit à ses répliques très courtes, compréhensives et à la répétition du verbe « je comprends ». L.22 »Écoutez, je comprends ! »l .24 je comprends très bien, l;26 » Je comprends, je veux dire je comprends » Simon lui coupe deux fois la parole L.10,L.13 et on remarque donc deux aposiopèses. Hermile le laisse faire et il est donc dans son rôle de confident.
Ensuite nous avons Simon, le fils de Nawal. Il est en colère et blessé vis à vis de sa mère. On remarque qu’il est québéquois avec ses injures et ses expressions. «On s’en crisse-tu » est répété quatre fois lors de sa première réplique. »Big deal » est répété trois fois lors de sa deuxième réplique. On a aussi « hey » et « tabarnak » répétés au long du texte. Il y a du Registre pathétique : on a dans la première réplique : le verbe pleurer « elle est morte » « qu’elle soit morte » (Polyptote) « larme » « coeur » . Cela évoque de la pitié chez le lecteur
C’est le personnage princpal de l’extrait, c’est lui qui parle le plus, la taille des répliques le démontre par rapport à celle d’Hermile.
Par ailleurs dans la scène il y a aussi Jeanne.C’est la sœur jumelle de Simon et fille de Nawal. Dans l’extrait et même dans toute la scène 2 elle ne parle pas mais on sait qu’elle est présente. Elle ne parle pas mais on sait qu’elle est présente. Dans la scène 1 le notaire s’adresse aux jumeaux donc on en déduit qu’ils sont tous les deux présents lors de la lecture du testament.
Enfin il y a la mère, Nawal.
Malgré qu’elle soit morte il y a la présence de ses volontés dans le testament et puis dans l’extrait dans les didascalies . Elle est le sujet de discussion entre Simon et Hermile donc on peut dire que c’est un personnage essentiel de l’extrait.
Dans un second temps on va analyser en détail Simon et sa crise personnel.
Simon essaye de ne pas être triste devant la mort de sa mère avec la répétition de « On s’en crisse-tu » Mais cette répétition crée l’effet inverse, on sent réellement qu’il est triste. Simon est en colère, contre sa mère ; Il lui reproche de ne jamais avoir pleuré pour lui et sa sœur. L.5-6 « Quand est(ce qu’elle a pleuré pour moi ? Pour Jeanne ? Jamiais ! Jamais ! » Il utilise une métaphore l.6 « c’est pas un coeur qu’elle avait dans le coeur , c’est une brique ! » Il veut dire par là qu’elle na aucune émotion envers eux, ses enfants. Il lui repproche aussi son vocabulaire dans son testament. Le fait de les appeler « les jumaux » au lieu de « fils » et « fille » cré une distance entre elle et eux selon Simon, comme si ils étaient des enfants non voulus…. L.20 « comme si on était un tas de vomissure, un tas de merde qu’elle a été obligé de chier » Simon a raison car lui et Jeanne sont le fruit du viol de sa mère. On peut noter que Simon insulte le notaire L.23 « tete de gland » Après le registre pathéthique il y a celui du comique . L.11 « Big deal ! On est ses enfants et vous en savez plus sur nous ! Big deal que nos prénom soit là ! Big deal ! » Il ironise la situation avec l’expression Anglaise répétée « Big deal » On remarque donc la crise familiale
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