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Explication linéaire : La princesse de Clèves

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Par   •  3 Mai 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  853 Vues

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Explication linéaire : La princesse de Clèves.

Introduction :

Madame de La Fayette, naît en 1634 dans une famille de la petite noblesse. Sa vie littéraire commence en 1662 avec la publication sous pseudonyme de la nouvelle La Princesse de Montpensier, puis d’un roman précieux, Zaïde, en 1670

La Princesse de Clèves est un roman qui est parut en 1678, sans nom d’auteur car le roman est au 17ème siècle un genre déconsidéré. Malgré tout il remporte un vif succès. Madame de La Fayette est connu pour animer des salons littéraires chez elle. Madame de La Fayette invente le roman d’analyse psychologique, si bien que La Princesse de Clèves est considéré comme le premier roman moderne français.

Annonce du plan linéaire :

La première phrase du texte Mlle de Chartres qui deviendra dans le futur La Princesse de Clèves fait une entrée fracassante, elle nous montre directement que cette jeune femme va bouleverser les habitudes de la cour. Dans un deuxième temps, la présentation de la famille de la jeune femme est faite, son haut rang est évidemment mis en valeur. Enfin, on nous présente le développement de l’éducation qu’a reçue mademoiselle de Chartres.

Nous allons donc nous demander comment s’exprime le caractère exceptionnel de l’héroïne.

Premier Mouvement : Entrée de Mlle de Chartres à la Cour.

l.1-3 : Dès le début le texte commence avec une apparition marquée avec un verbe au passé simple : « Il parut », le passé simple marque une rupture avec ce qui précède, cette rupture est accentué par l’adverbe : « alors ». Madame de La Fayette marque un suspens avec la tournure impersonnelle : « Il parut ». Le caractère merveilleux, extraordinaire de la Princesse de Clèves se traduit par la métonymie : « une beauté à la cour », ce qui caractérise avant tout La Princesse de Clèves est sa beauté physique, qui est intensifiée par les hyperboles : « les yeux de tout le monde » « une beauté parfaite », on retrouve le thème de l’apparence avec le champs lexical du regard : « les yeux » « l’admiration » et on retrouve le verbe « voir ». Cette jeune femme est d’autant plus exceptionnel qu’elle apparaît dans une Cour où l’exceptionnel est déjà la règle.

Deuxième Mouvement : Présentation de la famille prestigieuse de la jeune femme.

l.4 : Des précisions nous sont donnés sur son origine familiale, elle fait partie de la même maison que le vidame de Chartres mais son nom n’est toujours pas cité. On remarque que son haut rang est mis en avant, elle n’est pas seulement noble elle est aussi : « une des plus grandes héritières de France », ce superlatif permet d’amorcer son mariage à venir, on remarque également l’effacement du père dès son entrée en scène dans le roman, la jeune femme est partiellement orpheline : « son père était mort jeune » ce qui renforce la fragilité du personnage qui n’a pas connu d’entourage masculin.

l.5-6 :  L’expression « sous la conduite de Madame de Chartres » est bien choisi car c’est la conduite inspiré par sa mère qui déterminera les décisions importantes de la jeune femme au fil du roman et qui tracera donc son destin. On retrouve pour présenter Madame de Chartres une subordonnée relative qui va être elle aussi hyperboliques avec trois substantifs : « le bien, la vertu et le mérite », les hyperboles qui sont consacrées à la mère insistent sur ses qualités morales et que la jeune femme va grâce à sa mère unir au qualités physique les vertus morales les plus extraordinaires.

Troisième Mouvement : L’éducation reçue par Mlle de Chartres.

l.7 : Présence d’une subordonnée temporelle : « Après avoir perdu son mari » ainsi qu’un plus-que-parfait : « avait passé » qui permet de faire une récit rétrospectif pour expliquer ce qui s’est passé avant avec le complément circonstanciel : « sans revenir à la cour » qui exprime que son éloignement de la Cour est justifié par le temps qu’elle a accordé à l’éducation de sa fille.

l.8 : L’expression : « elle avait donné ses soins » traduit l’abnégation de cette femme et participe à la mettre en valeur, elle se caractérise comme une mère indépendante, solide et austère.

l.9 : Grâce à cette proposition : « mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. » L’éducation de Mlle de Chartres est indiqué comme complète. Pour un personnage du 17éme siècle madame de Chartres est un personnage étonnant et original car son comportement personnel éducatif se situe à contre-courant des pratiques sociales de la noblesse.

l.10 : Il y a ici un présent de vérité général dans cette ligne qui décrit l’éducation ordinaire donnée aux jeunes femmes, on trouve l’expression de la généralité : « la plupart ».

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