La scène de la rencontre la Princesse de Clèves, explication linéaire
Commentaire de texte : La scène de la rencontre la Princesse de Clèves, explication linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lechatflemards • 27 Mars 2022 • Commentaire de texte • 1 220 Mots (5 Pages) • 402 Vues
I) La rencontre et le coup de foudre
La préparation du bal
le duc est arrivé à la cour ; les 2 personnages ne se sont pas encore croisés
le jour des fiançailles : il s’agit des fiançailles de la seconde fille du roi Henri II, Claude avec le duc
de Lorraine
« tout le jour à se parer » : le complément circonstanciel de temps insiste sur l’importance du bal et
dévoile sans doute l’envie de la princesse (pourtant déjà mariée) de plaire à celui dont on lui a si
souvent vanté les mérites
Le bal se passe au « Louvre » qui est donc un lieu royal, prestigieux et idyllique propice à la
naissance d’une passion. Ce lieu historique associé à des personnages historiques (ayant vraiment
existé) crée l’illusion de la réalité.
admiration est unanime grâce au pronom indéfini «on»
L’arrivée du Duc de Nemours :
La conjonction de subordination «comme «( «comme elle dansait» imparfait ) indique un le temps
événement inattendu : apparition soudaine du duc de Nemours, signalée au passé simple, un temps
qui correspond à une action soudaine et rapide «il se fit» . Son entrée est peu discrète et a un aspect
spectaculaire : « grand bruit » , « qui passait par-dessus les sièges » Pour ménager le suspense, le
narrateur diffère son identité : « comme de quelqu’un qui entrait » focalisation interne: seule la
princesse ne peut pas le reconnaître
Grande considération de la cour : « on faisait place ».
L’intervention du roi
Mme de Clèves dansait avec M. de Guise, un amoureux transi. A la fin de la danse, elle cherche des
yeux un cavalier disponible
Le Roi joue alors le rôle de maître à danser ou comme un dieu, décide du destin de ses sujets.
Le pronom démonstratif « celui qui arrivait » périphrase révèle encore le désir du narrateur de ne
pas dévoiler tout de suite l’identité du duc.
L’admiration réciproque et la naissance de la passion
L’importance des regards
Les 4 occurrences du verbe « voir » et l’expression « cherchait des yeux » révèlent que l’amour naît
à travers le regard - polyptote (répétition du même radical dans plusieurs mots): «vit», «voir»,
«vu»...
L’alternance des points de vue
Le narrateur est externe mais les points de vue sont internes Nous avons deux focalisations internes:
d’abord le point de vue de la princesse, puis celui du duc:
Point de vue interne de la Princesse : « elle vit » (verbe de perception visuelle ) et « il était difficile
de n’être pas surprise » (sentiment)
Point de vue interne du duc : « fut tellement surpris de sa beauté (sentiment)
L’alternance des points de vue permet au lecteur de saisir les émotions des personnages et de
percevoir le choc de la rencontre.
Le parallélisme entre les deux personnages : un effet de miroir est transcrit dans l’écriture pour
souligner leur rapprochement : ils sont faits l’un pour l’autre.
La similitude dans les portraits : ils sont tous les deux d’une grande beauté « l’on admira sa beauté
et sa parure » et le duc a un « air brillant »
l’émotion : « grand étonnement » / « tellement surpris de sa beauté »
le parallélisme dans la construction : « il était difficile de n’être pas surpris de le voir » / il était
aussi difficile de voir Mme de Clèves » ; l’adverbe « aussi » souligne cette similitude.
Les tournures négatives
« ne pouvoir être que M. de Nemours » = cette négation restrictive semble induire le fait que Mme
de Clèves attendait la venue de M. de Nemours
« qu'il était difficile de n'être pas surprise » : la princesse fournit des efforts pour ne pas montrer son
admiration
« il ne put s'empêcher » : ici, la négation révèle sa perte de contrôle de M. de Nemours
La récurrence des tournures négatives dévoile la force de la passion naissante que les personnages
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