Analyse du poème Mai
Synthèse : Analyse du poème Mai. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maeva.tredez0108 • 24 Octobre 2022 • Synthèse • 548 Mots (3 Pages) • 289 Vues
MAI
Le mai le joli mois de mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment
Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes
- Mai évoque le thème de l’amour malheureux qui est un des thèmes énormément présent dans le recueil « alcool » d’Apollinaire. En effet, ce poème évoque son amour impossible avec Annie Playden lors de son voyage en Allemagne. Du vers 1 au vers 4, il évoque une promenade en bateau sur le Rhin. La personnification « pleurer les saules » au vers 4 pourrait être le reflet de sa tristesse. On retrouve au vers 3 une hyperbole « si joli » qui montre l’extrême beauté des femmes. Toujours au vers 3, on trouve une antithèse « mais la barque s’éloigne » ce qui pourrait faire référence à sa rupture avec celle qu’il a aimé. Ensuite, du vers 5 à la fin du poème, le poète effectue une description d’un paysage qu’il pourrait avoir observé lors de son voyage en Allemagne. Comme nous l’indique les vers 1,12 et 16. « Rhin », « vigne Rhénanes ». On peut observer que au vers 7, « les ongles de celle que j’ai tant aimée» que le poète fait une métaphore. Il fait référence aux blessures et de la cruauté de la part de celles qu’il a aimé. Ce qui aurait pu être causées par des griffes. Il y a un parallélisme sur les vers 6 et 8 « Les pétales tombées des cerisiers de mai » « Les pétales flétris sont comme ses paupières », les pétales peuvent nous faire penser plutôt à l’ automne (saison récurrente dans le recueil « Alcool ») alors que dans la première strophe, c’est le printemps qui est présent. Ce poème fait parti des poèmes au registre élégiaque.
Il est composé de quatre quatrains disposés en alexandrin, sans rimes particulières.
- J’ai choisi ce poème car il est rempli de procédés. Le poète personnifie au vers 4 « saules riverains », fait une hyperbole au vers 3 « si jolies », une antithèse au vers 3 également « la barque s’éloigne », un parallélisme au vers 6 et 8 « pétales tombées » « pétales flétris », une métaphore au vers 7 « sont les ongles » il utilise également une comparaison très intéressante au vers 8 « Les pétales flétris sont comme ses paupières » on peut donc en déduire que cela pourrait représenter la fin de l’amour. Il y a une sorte de refrain qui est répété aux vers 1 et 14 « Le mai le joli mai » qui donne un rythme au poème.
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