Analyse extraits du discours de Carnot 11 floréal an XII (1 mai 1804)
Commentaire d'oeuvre : Analyse extraits du discours de Carnot 11 floréal an XII (1 mai 1804). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilip001 • 19 Février 2020 • Commentaire d'oeuvre • 2 145 Mots (9 Pages) • 1 140 Vues
Analyse texte :
• « Je suis loin de vouloir atténuer les louanges données au Premier consul »
L1 aucune volonté de nuire a Bonaparte malgré une opposition politique.
Louange atteste : louange = éloges, cela atteste un contexte de la grande popularité du Premier consul. Un unanimisme qui reste au sein de la société, au sein du peuple, au sein de la vie publique moins puisque l’opposition fut bcp réduite. Suppression de l'organe en 1807. Organes rôle limité. Corps L comme une chambre muette. Ces louanges traduit cette popularité ascension. Cela définie le ton de l’auteur. Carnot n’entend pas refuser au premier consul les louages qui lui sont dues et qu’ils méritent, il se veut d’un discours porteur équilibré, rationnel, un discours qui est loin d’être une opposition systématique à l’homme ou à son action. Par rapport à l’homme et à son action Carnot à une opposition partagée.
• « Ne dussions-nous à Bonaparte que le code civil, son nom mériterait de passer à la postérité » : la phrase est flatteuse pour le premier consul puisque on pourrait la traduire comme : à supposer que Bonaparte ai seulement promulgué le code civil il mériterait de rester dans l’histoire. La notion de code civil n’est pas un hasard. Il prend l’exemple du code civil pcq on est le 1er mai 1804 et que le code civil a été promulgué depuis la loi le 21 mars 1804, à ce moment le code civil a été promulgué depuis 1mois (30 ventose an XII → 21 mars 1804)
Il faut comprendre que le premier consul est fraîchement auréolé du succès du code civil. Le projet de code civil est un projet ancien, vaste et ambitieux. Le projet de code civil est l’idée d’instaurer l’égalité et l’uniformité du droit privé en France, que le droit privé soit applicable de la même façon sur tout le territoire français, cette idée se manifeste déjà sous l’Ancien régime dans une idée de renforcement de l’état (antérieur à la révolution Française). Cette exigence d’un droit civil uniformisé sera portée ensuite par les révolutionnaires pour une égalité juridique = uniformité pour tous les citoyens, et cela est d’autant plus important pour un homme comme Carnot. Associer à l'égalité pol des citoyens une égalité en droit et une unité juridique. De plus depuis 1804 il y a eu beaucoup de projets sur le code civil qui ont tous échoués et c’est ce projet-là qui est réussi, 1er projet qui a réussi → code napoléon. Très important car il s'applique encore aujourd’hui.
Évidemment ce n’est pas le premier consul qui a pris sa plume pour l’écrire, ce sont plusieurs juristes qui ont rédigé ce code civil à l’aide travaux préparatoire. Le Premier consul a supervisé l’avancement de ce code civil, il en a déterminé l’esprit et il s’en est arrogé le succès lors de son entrée en vigueur. Le code civil a une portée certaine puisqu’il est encore applicable aujourd’hui même si cela fut modifié et modernisé, les fondements du code civil sont encore présents ajd → dans le code civil actuel. Ce code civil pour Carnot est le fondement de l’unité juridique et est très important pour lui républicain, Bonaparte fut le premier à donner un droit commun à tous les français.
Le 1er consul n'a pas rédiger le code, c'est une équipe de jurisconsulte qui ont preparé ce projet. Mais le 1er consul a porté pol le projet, il s'en ai attribué le succès.
Tous les codes civils ont un droit commun. Cette œuvre d'unité juridique est très importante. 1Er a donner aux fr un droit civil commun et uniforme.
• « Mais qlq service qu’un citoyen ait pu rendre à sa patrie, il est des bornes que l’honneur autant que la raison imposent à la reconnaissance nationale » : Mais = basculement
Carnot insiste sur le fait que Bonaparte a servi la patrie, a fait le don de soi à la collectivité. Mais si Bonaparte a servi la collectivité il reste tout de même un citoyen de la République.ci Carnot ramène l’homme à sa fonction/ nature républicaine : « citoyen premier consul ». Carnot ramène l’homme du 18 brumaire à la réalité politique et juridique. Carnot dit qu’il y a une sorte de dette de la patrie envers Bonaparte (reconnaissance nationale = dette) . Mais pour Carnot cette dette aussi importante soit-elle connaît des limites (// « bornes »). Et ces limites à la reconnaissance sont justifiées et commandées par deux principes supérieurs : « l’honneur et la raison ».
L’honneur d’abord se rattache à une forme d’éthique républicaine, et on peut le rapprocher de la vertu républicaine chère aux Jacobins.
La raison ici se rattache pour Carnot aux Lumières, aux idées révolutionnaires, modernes ; le terme de raison au-delà de ce sens juridique et philosophique réel a peut-être une idée de raison d’état qui détermine l’avenir et la transformation de l’état.
• « Si ce citoyen a restauré la liberté publique, s’il a opéré le salut de son pays, sera-ce une récompense à lui offrir que le sacrifice de cette même liberté ? {…} = 2 questions rhétoriques la question porte en ellle même la réponse → cherche à provoquer la persuasion de l’auditoire par l’éloquence, il y a aussi une légère anaphore pour accentuer le discours.
Sur le fond de cette phrase, l’idée portée ici est de montrer une contradiction avec l’illustre Bonaparte avec sa place de citoyen. C’est peut-être le premier des citoyens mais il en reste un tout de même. La suite du propos montre le sentiment de pondération de Carnot. Défendre principes de la république.
Au-delà cette affirmation d’une question se pose : celle de savoir si Bonaparte comme consul et empereur a achevé la révolution ou seulement stoppée, « sacrifice de cette même liberté… » cela veut dire que pour lui approuver la motion curée et décider de la transformation du consulat en empire serait en contradiction avec les acquis apportés à la patrie par Napoléon Bonaparte, bienfaits qui sont dit comme liberté publique. Œuvre du général salut du pays. En faisant du consul un empereur héréditaire on le récompenserait de la restauration des libertés publiques en limitant les libertés publiques, en d’autres termes l’arrivée de Bonaparte et la motion sont en désaccord. Carnot le révolutionnaire dit que le glissement progressif du consulat vers l’empire s’avoisine à un rétablissement à une restauration de la monarchie et pour cela n’est pas acceptable. Temporairement le consulat va connaître une courte
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