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OK, opéra matos

Dissertation : OK, opéra matos. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2016  •  Dissertation  •  487 Mots (2 Pages)  •  767 Vues

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Toujours dépassé voire frustré par les évènements, les bonnes mœurs me chuchotent de t’écrire cette lettre pour te prononcer le profond désarroi de mon cœur, eu égard des faits, concomitants à la présente situation :/

Je m’excuse encore de t’avoir retenue pour rien, alors que tu étais épuisée par une journée éprouvante, de surcroît ponctuée par des attachements et, à l’instar d’un devoir <>, couronnée de quelque sentiment de déception, qui s’explique et se comprend. Je savais que tu étais fatiguée

Mais aveuglé et noyé dans mon égoïsme paroxystique, je ne pensai qu’à moi, comme à mon habitude ; si bien que je te demandai, malgré tout, de rester à mes côtés. Et tu acceptas, malgré ton titre de princesse, de le faire alors que tu avais des occupations plus honorables à tenir

De surcroît, les « dix » minutes pour lesquelles je t’ai maintenue loin du monde, pour lesquelles je t’ai fait prendre le risque de te faire enlever par un chauffeur de quelque taxi, pour lesquelles je t’ai maintenue en Enfer ; à l’école. Pour lesquelles je t’ai laissée à la bonne ou mauvaise volonté de ta belle-mère et de ses remarques âcres et blessantes ; (je n’ai même pas pensé à toi, à ce que tu aurais pu endurer par ma faute, et mon cœur s’en veut terriblement à l’heure actuelle, il pleure de honte, il se cache. Il pleure) n’ont même pas été à la hauteur de nos attentes.

Il pleure ton pardon

Je pensais bien faire en te demandant telle folie.

J’ai été servi. Les circonstances m’ont prouvées que je ne suis pas, avec mon égo, le seul habitant de ce monde. J’ai appris une leçon. Je m’en veux, mon cœur est fendu ; je me suis limite suicidé moi-même, avec un couteau que j’ai moi-même aiguisé

A l’avenir, j’élaborerai un travail méticuleux de réflexion, préalablement à mes décisions ; je réfléchirai onze fois et demie à la validité  des causes et à leur palpabilité ; à l’état des circonstances et aux conséquences des conséquences elles-mêmes, de mes décisions.

Je te demande donc et je te supplie religieusement, je t’en prie alors, dans ta souveraineté particulière ; et doué des valeurs de discernement, d’agréer mes ci-jointes prières qui ne sont en réalités que des excuses ; mais la sincérité de ces paroles accordent à ce texte même une dimension religieuse ; car je prends Dieu à témoin que ces excuses ne sont pas en l’air et sont l’expression du profond désarroi dont je suis le sujet et l’empreinte ; j’implore donc ton culte, ta remise, et en ce sens, ton pardon

J’ai juste voulu passer un bon moment aux côtés de celle que j’aime, aux côtés de mon Monde

Mon cœur, témoin échéant, ne témoignera d’aucune mauvaise intention. L’idée même, initialement exclue, est par essence fortuite :/

Aveuglé par mon égoïsme, je n’ai même pas pu voir que ma décision te causât du tort. Quel idiot.

Pardon ma princesse

Pardonne ton serviteur

C-E

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