Cours 2 : les facteurs de croissance
Commentaire de texte : Cours 2 : les facteurs de croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ag1111 • 16 Juin 2019 • Commentaire de texte • 826 Mots (4 Pages) • 505 Vues
Chapitre 9 : Les facteurs de croissance
1-Les facteurs de croissance économiques
La croissance, c’est l’efficacité avec laquelle sont combinés les 2 facteurs de productions : le travail et capital
Il existe plusieurs combinaisons possibles : - croissance extensives : la croissance provient d’une plus grande quantité de facteurs de productions utilisée (capital et travail)
- Croissance intensives : la croissance résulte d’une hausse de la productivité de ces facteurs. Elle correspond à une utilisation plus efficace des facteurs de production
La quantité de travail disponible dépend du volume de la population active et de la durée du travail. Son accroissement dépend également de facteurs culturels (tau d’activité féminin)
La qualité du travail dépend du niveau de qualification des travailleurs et de la productivité » du travail =(le rapport entre les quantités produites et quantités de travail utilisé)
Le capital technique ou physique désigne l’ensemble des moyens de productions utilisés pour produire des biens et des services = capital fixe (immeuble, machines) + capital circulant (stock).
Le capital financier désigne la valeur des capitaux propres d’une entreprise. Il permet de financer en partie le capital technique.
2-Le rôle du progrès techniques dans la croissance économique
Lorsque l’on additionne le taux de croissance du travail et celui du capital, on n’explique qu’une partie du taux de croissance, le résidu est appelé progrès technique.
Selon Joseph Schumpeter (1883-1950), le progrès techniques provient des innovations mises en œuvre par les entrepreneurs et qui se traduisent par :
La mise au point de produits nouveaux, de nouveaux procédés de fabrication, de nouvelles méthodes d’organisation, le développement de nouveaux marchés
A la suite des innovations majeures, un certain nombre d’entreprises disparaissent au profit de celles qui ont innové, des secteurs entrent en expansion tandis que d’autres secteurs connaissent le déclin :
C’est le phénomène de « destruction créatrice »
Les périodes de croissances s’expliquent par l’apparition de grappes d’innovation (machines à vapeur, chemins de fer, automobile, ordinateur)
Schumpeter a montré le rôle important de l’innovation quelle qu’elle soit : de produit, de marché, organisationnelle… Par ailleurs, ces innovations ne sont pas isolées mais apparaissent par « grappes »
Le progrès technique est le résultat de quatre types d’investissements :
- En capital physique qui accroît la productivité (Romer 1986. En 2018, il reçoit le prix Nobel d’économie. Il entre à la Banque Mondiale en 2016, et, à peine 15 mois plus tard, en démissionne en janvier 2018 après avoir affirmé que l’organisme oriente ses études en fonction de partis pris idéologiques et politiques)
- En recherche et développement qui accroît le stock de connaissances et permet des innovations cumulatives (Romer 1987)
- En capital humain en donnant la priorité à l’éducation, la formation, la santé (Lucas 1988 théorie de la croissance endogène)
- En infrastructures qui améliore le rendement de l’investissement privé en capital physique (Barro 1990)
La théorie de la croissance endogène a pour objet d’expliquer la croissance économique à partir de processus et de décisions microéconomiques. Elle est apparue en réponse aux modèles de croissances exogène, qui fondait la croissance économique sur le progrès technique, mais n’expliquait pas l’origine de ce progrès (« une manne tombée du ciel », Solow).
Le premier modèle de croissance endogène a été publié par Paul Romer en 1986. Cette théorie a été développé principales par Paul Romer, robert E Lucas et robert Barro. Ce sujet est devenu un domaine d’étude majeur des sciences économiques.
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