Cours: Facteurs anciens de la multinationalisation
Note de Recherches : Cours: Facteurs anciens de la multinationalisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Novembre 2012 • 5 134 Mots (21 Pages) • 1 603 Vues
Sommaire :
Introduction 2
Chapitre I. Facteurs anciens de la multinationalisation 3
Section I. Existence de disparités nationales 3
1. Les barrières protectionnistes 3
2. la sécurité de l’approvisionnement 4
3. Les variations des parités monétaires 4
Section II. Facteurs de marché et de technologie 5
1. Le cycle de vie du produit 5
2. L’accès à la technologie 6
3. le coût du transport 6
Chapitre II. Les nouveaux facteurs de multinationalisation 7
Section I. Les facteurs de proximité, de stabilité et de compétitivité 7
1. la proximité géographique 7
2. la stabilité politique 8
3. Les incitations fiscales, réglementaires et financières 8
4. L’amélioration de la compétitivité de l’entreprise 9
Section II. Autres facteurs 9
1. la proximité avec les consommateurs 9
2. La différentiation des coûts salariaux 10
3. Une réponse à la globalisation des marchés 10
4. facteurs particuliers 11
Chapitre III. Etudes de cas 11
Section I. Analyses des firmes multinationales au Maroc 11
1. Les caractéristiques de la firme mère 13
2. Les caractéristiques du pays hôte (Maroc) 15
Section II. Le cas de l’Alliance Renault Nissan à Tanger 17
Conclusion 19
Bibliographie 20
Introduction :
L'essor du commerce international a engendré une explosion du nombre de firmes multinationales. Définies par l'ONU comme les entreprises possédant au moins une unité de production à l'étranger, ce phénomène de multinationalisation des firmes n'est pas nouveau puisqu'il s'est amorcé dès la fin du XIXe siècle du fait de la grande mobilité des capitaux liée à la globalisation financière.
La multinationalisation des entreprises et leur présence sur la scène concurrentielle mondiale ont connu une évolution spectaculaire ces vingt dernières années. Cette évolution est essentiellement liée à la diffusion croissante des nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC), à la baisse des coûts de transports internationaux mais aussi au recule des contraintes gouvernementales et aux progrès de la dérégulation et de la déréglementation. Elle provient également de la saturation de la demande dans les pays industrialisés de la Triade et à l’apparition d’un cycle international de vie des produits où le savoir faire technologique se révèle inégalement réparti à l’échelle internationale entre les différents marchés.
Sous l’influence de ces différents facteurs, les entreprises multinationales contribuent à une mondialisation partielle mais croissante des échanges économiques et financiers. De 7000 multinationales en 1970, les firmes multinationales dépassent aujourd’hui les 65000 firmes venant de plus de 67 pays, qui elles mêmes contrôlent plus de 850 000 filiales et sont présentes dans plus de 175 pays y compris le Maroc qui vise toujours dans sa politique économique, en outres, à améliorer sa compétitivité internationale en matière d’attractivité des investissements directs étrangers.
En effet, elles organisent à l'heure actuelle leur production à l'échelle mondiale et génèrent de ce fait une part grandissante du commerce via les échanges entre leurs filiales.
En tenant compte des données avancées, notre problématique s’articule autour de la question suivante : Quels sont les anciens et les nouveaux facteurs derrière la multinationalisation des entreprises, d’une part, d’autre part, quels sont ceux qui encouragent-ils ou bien entravent-ils les firmes multinationales à s’implanter au Maroc ?
Pour répondre à cette problématique, on présentera les facteurs anciens puis actuels de la multinationalisation avant de traiter le cas du Maroc.
Chapitre I. Facteurs anciens de la multinationalisation :
Section I. Existence de disparités nationales :
1. Les barrières protectionnistes :
L’existence de barrières protectionnistes, tarifaires ou non tarifaires , constitue un facteur déterminant de la multinationalisation. En effet, la fixation par un pays de quotas ou de tout autre modalité quantitative aux importations ne laisse guère d’autre choix aux exportateurs s’ils désirent maintenir leur présence sur le marché désormais protégé.
C’est le cas, par exemple, des pays sous-développés, notamment les pays d’Asie de Sud-est et les pays de l’Amérique latine, qui cherchent à utiliser des formes de protectionnisme pour promouvoir une industrialisation par substitution aux importations (ISI).
Avec l’existence de ces barrières protectionnistes, la production à l’étranger ou tout simplement la multinationalisation apparaît comme le meilleur substitut aux exportations qui constituent elles-mêmes, avec la multinationalisation, l’une des deux formes de l’internationalisation. La réponse de la firme multinationale à la hausse du tarif douanier va consister à accroître sa production délocalisée dans le pays de destination et à réduire ses importations en provenance de son pays d’origine.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets dans les années 1970-1980, aux États-Unis et en Europe, où l’on assiste à la forte montée d’un nouveau protectionnisme qui prend la forme de barrières quantitatives à l’échange, comme les quotas ou les restrictions volontaires à l’exportation imposées aux pays tiers. Ces barrières ont à nouveau engendré d’importants investissements étrangers, en particulier japonais, notamment dans les secteurs automobile et électronique grand public, afin de contourner la menace.
2. La
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