Les partis politiques
Commentaire d'arrêt : Les partis politiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Matthieu Lamarque • 10 Décembre 2022 • Commentaire d'arrêt • 3 168 Mots (13 Pages) • 340 Vues
Chapitre 1 : Les partis politiques
Quel est l’intérêt d’avoir des partis politiques en 2021 ? On peut se poser la question au regard des indicateurs sur les partis politiques. Il n’y a pas de décision sans acteurs politiques. Parmi eux, les partis politiques sont les 1ers d’entre eux. Ils sont par essence politique. Ils sont historiquement liés à la démocratie parlementaire. Ce sont des acteurs liés à ce qui concerne le système représentatif (gouvernement représentatif, système électoral). On retrouve des formes de proto-partis politiques au XVIIIe s., même avant au R-U. Les partis politiquesse sont
institutionnalisés dans la perspective du régime parlementaire notamment en Angleterre. Ils se sont professionnalisés avec la professionnalisation de la vie politique au XXe s. notamment => les acteurs sont rémunérés, se professionnalisent. Et pourtant, on peut se poser la question de l’intérêt de les étudier car ils connaissent une désaffection forte, considérés comme mort toutes les semaines (disparition du PS, future mort du LR ; en Allemagne, le CDU-SPD ont obtenu leur plus mauvais score depuis 1949) → crise généralisée des partis politiques qui est en fait inscrite dans la crise de la démo. La crise des partis politiques n'est pas spécifique à eux ; ils ne sont que l’une des résurgences de la crise que l’on étudie (système, confiance, démocratie représentative…). On voit qu’il y a une défiance mais qui n’est pas propre aux partis. Ces derniers sont des organisations qui détiennent le moins de confiance de la population :
[pic 1](11% font confiance aux partis politiques // 33% ont confiance aux banques // 24% pour les syndicats). Parmi les acteurs spécifiquement politiques, les partis sont ceux qui sont les moins appréciés → 16% en, 2021, alors que c’est 29% pour les députés. Les partis politiques sont les acteurs politiques lesquels les citoyens ont le moins confiance.
La définition → difficulté = beaucoup de conceptions de partis. Il y a beaucoup de définitions sur ce que sont les partis. Avec 2 grands facteurs explicatifs de la difficulté et de la pluralité de la définition → évolution temporelle des définitions (= les définitions évoluent à travers les siècles et décennies suivant l’évolution empirique des partis => quand on définit un parti en
1950, la définition est ancrée dans ces années ; en 2020, la définition est ancrée à cette année → les définitions sont dépendantes du contexte) + types d’approches et de conceptions des partis (= définition plutôt souple et larges avec peu de critères // définitions qui sont précises avec beaucoup de critères = définitions restrictives. Beaucoup d’organisations peuvent prétendre être un parti // très peu d’acteurs. Ex : groupes d’intérêt ne sont pas des partis politiques intuitivement car ils ne participent pas aux élections ; ils ne veulent pas conquérir le pouvoir. On est sur le critère que les partis participent aux élections. Est-ce que les partis participent à toutes les élections ? Non. Cette distinction est plus complexe donc. Le rapport par rapport à l’élection est lui-même complexe au sein des partis → les conceptions ne sont pas les mêmes au sein-même des partis). Les conceptions ne sont pas pour autant opposées = les approches visent à opposer les conceptions mais qui occultent le tps entre les définitions, donc on passe à côté de l’évolution des partis politiques. La preuve qu’ils évoluent est la pluralité des approches. Pourtant, il existe des définitions => E. Burke : « un parti est un ensemble organisé d’hommes unis pour œuvrer en commun dans l’intérêt national d’après le principe particulier sur lequel ils se sont mis d’accord. » et J. Schumpeter : « un parti n’est pas (…) un groupe d’hommes qui entendent promouvoir le bien-être public sur la base d’un principe particulier sur lequel ils se sont tous accordé. Un parti est un groupe dont les membres proposent d’agir ensemble dans le conflit concurrentiel pour le pouvoir politique. » = on voit entre les 2, une différence forte, une opposition => cette opposition traduit une évolution. L’opposition porte sur « le bien commun ». Il y a des moyens différents pour œuvrer sur le bien commun → en 1770, il n’y a pas d’élection, donc il ne peut dire qu’ils n’œuvrent pas pour le bien commun // chez Schumpeter, les élections existaient déjà. La définition de Burke est une définition large car elle n’inclue pas le critère électoral : dans ce cas, les groupes d’intérêt peuvent être des partis, ainsi que les syndicats, les associations (les partis sont des associations et même ceux qui se disent mouvement politique sont des associations). Cette définition de Burke n’est pas à conserver aujourd’hui ; elle ne correspond plus à la réalité en 2021. La relation avec le pouvoir politique est constitutive des partis → ils recherchent le pouvoir = conquérir le pouvoir ou l’exercer. Mais tous ne participent pas pour remporter le pouvoir, l’élection (ex : N. Arthaud). Ils tentent alors d’influencer le pouvoir politique, d’avoir de l’influence, comme tous les partis (ex : Asselineau, les chasseurs…). Avoir de l’influence peut prendre des formes diverses (ex : échelle locale et nationale) et donc une multitude de partis se trouvent en Fr (une quinzaine qu’on arrive à identifier, mais on en a environ 350 de partis). L’essentiel des partis ne sont pas nationaux, donc ne prétendent pas à conquérir le pouvoir national mais local (élection municipale où les candidats font des partis pour soutenir des candidats). Cela est fluctuant selon les années => cela décline les 1ères années de mandat puis de plus en plusse déclarent à la Commission de financement et des comptes de campagne (car elle vérifie les dons qui sont faits aux partis, donc les récoltes d’argent par les partis et l’attribution des finances publiques aux partis) quand les élections approchent. En 2021, on voit donc une certaine inclinaison des partis en fonction des élections et en fonction du financement, de l’argent (récolte et obtention du financement publique) pour les élections et par les élections. On retrouve cette logique à travers plusieurs dénominations, qui complexifient la réalité. D’autres définitions : Weber (Economie et société) : « des sociations reposant sur un engagement (formellement) libre ayant pour but de procurer à leurs chefs le pouvoir au sein d’un groupement et à leurs militants actifs des chances – idéales ou
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