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Etude de cas Bonduelle

Synthèse : Etude de cas Bonduelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2021  •  Synthèse  •  748 Mots (3 Pages)  •  481 Vues

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Les inégalités entre les hommes et les femmes.             

Une étude a été réalisée et postée sur YouTube[1] sur la perception et l’avis des enfants sur la différence de salaires entre sexes. Les enfants, avec leur partenaire du sexe opposé, ont dû accomplir une tâche et ont chacun reçu des bonbons comme récompense. Seulement, la fille a reçu moins que le garçon. Cette vidéo montre qu’il n’y a aucune excuse pour cette injustice car, comme une jeune fille le dit, : « Les filles ne valent pas moins que les garçons ».

Les inégalités entre les sexes se sont graduellement réduites en France mais les stéréotypes du genre sont encore nourris dès le plus jeune âge par la société. Ces stéréotypes, qui sont entretenus par les jouets, les vêtements, les relations au sein de la famille, etc., se traduisent surtout dans la division des tâches à la maison. En effet, les femmes consacrent 3h26 par jour à réaliser les tâches ménagères, c’est-à-dire le ménage, les courses et s’occuper des enfants. Comparé à cela, les hommes font des tâches ménagères 2h par jour et, la plupart du temps, ce sont des taches de l’extérieur comme le bricolage.

Les inégalités entre hommes et femmes sont le plus évidentes dans le cadre du travail. Depuis les années 1970, les filles ont rattrapé, puis dépassé les garçons dans leur scolarité : aujourd’hui 33,2% des femmes en France ont un diplôme de l’enseignement supérieur contre 28,5% chez les hommes.  Mais sur le marché du travail, leurs diplômes n’ont pas la même valeur. On remarque ceci car 30 % des femmes sont embauchées en temps partiel pour leur premier emploi, contre 17 % pour les hommes, quel que soit le niveau de diplôme. Comment expliquer cela ?

Les femmes et les hommes n’ont pas les mêmes emplois ou positions non-plus. Les femmes occupent beaucoup plus des fonctions dans l’administration, la santé et le social ou dans les services à la personne. Par exemple 97,6% des secrétaires sont des femmes. C’est aussi  plus difficile pour une femme d’avoir un poste plus élevé.

En 2018, 1 à 4 ans après leur sortie de formation initiale, 83 % des femmes sont actives, soit 3 points de moins que leurs homologues masculins. Ce pourcentage baisse ensuite car beaucoup de femmes choisissent d’avoir des enfants. La maternité est une des principales raisons de la différence entre hommes et femmes dans l’activité professionnelle car, comme précisé plus haut, les femmes s’occupent beaucoup plus des enfants et du foyer que les hommes. Comment faire pour s’occuper des enfants le mercredi après-midi ? Les femmes touchent un salaire de 24,5 % moins élevé que celui des hommes ce qui peut s’expliquer avec leur travail à temps partielle mais 10% de cet écart est de la pur discrimination. Il faut affronter cette injustice.

Les inégalités hommes-femmes sont aussi présentes dans le sport. Les stéréotypes entretiennent l’idée que certains sports, comme la dance sont réservés aux filles, et d’autres, comme le football, aux garçons.  Cela est de plus en plus remis en question mais le sport masculin reste pourtant largement plus médiatisé que le sport féminin. Par exemple, en 2014, le sport féminin représentait seulement 15% de la diffusion de programmes sportifs à la télé.

 Beaucoup de ces inégalités passent inaperçues ou se font inconsciemment, donc il est essentiel de s’informer et de réagir. Tout le monde devrait avoir les mêmes droits donc pourquoi est-ce que ces injustices sont tolérés ? La vraie solution à l’abolition de cette inégalité est une révolution culturelle. On a besoin de changement de mentalité, où un homme peut être masculin même s’il s’occupe des enfants et où les femmes sont considérées comme aussi efficaces que les hommes sur le marché du travail. Plusieurs associations essaient de réduire cette inégalité comme Le Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF). Le MFPF met en œuvre des actions d’information et de formation afin de créer les conditions d’une sexualité vécue sans répression ni dépendance, dans le respect de la responsabilité et de la liberté des personnes. Le MFPF lutte également contre l’oppression spécifique des femmes et toutes formes de violences sexistes en France, mais aussi à l’étranger. Femmes Debout est une association qui vise à développer la diversité culturelle, à lutter pour l’égalité des droits, à défendre les droits des femmes, à promouvoir l’égalité des chances en favorisant l’accès à l’information et en luttant contre les barrières sociales.

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