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Etude de cas Bonduelle

Synthèse : Etude de cas Bonduelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2021  •  Synthèse  •  1 221 Mots (5 Pages)  •  499 Vues

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Montesquieu est un philosophe et écrivain du siècle des Lumières. Il est l’auteur de nombreuses œuvres parmi lesquels se trouve Lettres Persanes. Ce roman épistolaire est composé de 161 lettres, il est publié en 1721. Celles-ci ne sont que fictives, elles sont écrites par deux persans Uzbek et Rica qui se sont installés à Paris pendant huit ans. Ces missives dévoilent le contact avec une autre culture d’une manière habile et indirecte grâce à l’utilisation de la fiction. Nous étudierons plus précisément un extrait de la lettre 24, elle est adressée à leur ami Ibben resté en Perse. Nous nous demanderons comment Montesquieu critique la société française et le comportement de ses habitants. Dans un premier temps, nous montrerons l’expression de l'étonnement de Rica. Puis, nous analyserons les références à l'Orient. Et pour finir, nous évoquerons la critique de la société française.

Tout d’abord, nous analyserons l’expression de l’étonnement de Rica, en effet, nous nous apercevons que dans cette lettre c’est le sentiment dominant. Au fil du texte, il exprime sa stupeur vis-à-vis de ce qu’il découvre à Paris : « tu ne le croirais peut-être pas » (l.9), « Je n’ai eu à peine que le temps de m’étonner » (l.17) ou « Ce que je te dis de ce prince ne doit pas t’étonner » (l.28). Effectivement, Rica est stupéfait par la hauteur des maisons « si haute » (l.4) et il y a également une périphrase qui les décrit « 6 ou 7 maisons mises les unes sur les autres ». Il s’étonne aussi de la rapidité des déplacements des français. Nous la remarquons avec la comparaison qu’il fait avec les voitures d’Asie : « ils courent, ils volent » qui désigne les français en opposition avec "les voitures lentes d’Asie » qui reproduit une certaine lenteur asiatique. L’auteur de la lettre est interloqué par la brutalité des français : « je n’ai pas fait cent pas, que je suis plus brisé que si j’avais fait dix lieues » (l.12-13). De plus, Rica est stupéfait par le pouvoir qu’exerce le roi « ce roi est un grand magicien » (l.20). Il est également surpris que le Pape soit plus puissant que le roi : «il y a un autre magicien plus fort que lui » (l.26).

Ensuite dans cette lettre Montesquieu se réfère de nombreuses fois à l’Orient plus particulièrement à la Perse. Dès la première ligne, nous apprenons que l’auteur de la lettre est Rica et son destinataire est Ibben. Ils sont tous deux persans originaires de la ville d’Ispahan. De plus, nous remarquons que la date qui nous est donné est « le 4 de la lune de Rebiab 2 », ce qui correspond au calendrier Perse. Dans cette missive fictive écrite par Montesquieu, il compare plusieurs fois Paris et Ispahan, il commence par évoquer la hauteur des maisons parisiennes plus haute que celle des maisons ispahanaises : « les maisons y sont si hautes » (l.4). Il oppose également le rythme de vie des parisiens qui est plus rapide que celui des Persans. « Les Français ; ils courent, ils volent : les voitures lentes d’Asie » (l.9-10). Et pour finir, Rica utilise l’expression « J’enrage quelques fois comme un chrétien » (l.12) comme comparaison à la religion catholique qui n’est pas forcement la sienne puisque qu’il est païen.

En outre, ces références à l’Orient ont différentes utilités. En effet, elles permettent d’introduire un regard neuf et extérieur sur le mode de vie des français. Cela fait également ressortir les aspects étranges de leurs habitudes : « les coups de coude que je reçois régulièrement » (l.10). Nous savons que c’est une lettre fictive

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