Com 5002 TN1 Culture organisationnelle

[pic 1]

Feuille d’identité

TÉLUQ

Table des matières

Introduction        1

La distance hiérarchique        1

L’individualisme        2

La masculinité        2

L’évitement de l’incertitude        3

L’orientation temporelle à long terme        3

L’indulgence        4

Dimension prédominante        4

Conclusion        5

Bibliographie        5

Introduction

Pour la réalisation de ce premier travail noté en marge du cours Culture organisationnelle, nous allons mettre en application la théorie de Greet Hofstede dans laquelle il existe des dimensions que nous pouvons utiliser pour comprendre les cultures nationales. Hofstede est un psychologue néerlandais né en 1928, qui utilise une approche quantitative pour classer les dimensions en ordre d’importance selon la culture nationale de chacun des pays étudiés. Il se sert ensuite de ce classement pour faire des comparaisons entre les différentes cultures nationales.

Nous allons donc nous servir de ces dimensions mises en valeurs par Hofstede afin de décoder un article écrit par Matthieu Charest, qui fût publié dans le journal Les Affaires en décembre 2017. L’article en question met en valeur cinq expatriés qui se sont lancés en affaire au Québec, et ces derniers nous font part de leurs parcours pour et des difficultés rencontrées pour réussir leur objectif. Les dimensions d’Hofstede que nous allons voir ensemble sont : la distance hiérarchique, l’individualisme, la masculinité, l’évitement de l’incertitude, l’orientation temporelle à long terme, et l’indulgence.

La distance hiérarchique

La première dimension que nous allons regarder est celle de la distance hiérarchique. L’exemple parfait pour illustrer cette dimension est celle de l’importance des statuts sociaux. On peut penser par exemple au respect qu’un employé a envers son patron, ou encore de la manière que les 2 types d’emplois sont perçus par la population en générale. Dans notre texte à l’étude, on peut constater que Renaud Margairaz, originaire de la Suisse fût très étonné de voir son professeur le tutoie. Pour lui, ce simple geste démontre que malgré son statut de professeur, ce dernier demeure terre-à-terre face à ses élèves. Il faut donc croire que la distance hiérarchique est beaucoup plus forte en Suisse comparativement à ce qu’il a vécu au Québec.  Marie-Gabrielle Ayoub quant à elle mentionne que la hiérarchie est beaucoup moins présente au Québec comparativement à la France.

L’individualisme

La deuxième dimension que nous allons regarder est celle de l’individualisme. Cette dimension met en avant les besoins personnels de l’individu par rapport à ceux de la collectivité. Cette facette peut être soit dans la vie personnelle ou professionnelle de l’individu. On peut constater dans notre texte à l’étude que selon Mme Ayoub, les gens veulent aider ceux qui se lancent en affaire, ce qui est très bien. Elle mentionne également qu’il est relativement difficile de se faire des amis, et elle n’est pas la seule à mentionner ce point. Il faut donc voir que bien que les gens aident ceux qui se lancent en affaire de manière spontanée, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est facile de se faire des amis au Québec.

La masculinité

La troisième dimension est celle de la masculinité. Lorsque nous parlons de masculinité, nous faisons référence à l’attitude ou encore à des comportements qui sont généralement attribué à l’homme. Je dois avouer que cette dimension m’a donnée du fil à retorde. Le point le plus près de la masculinité que j’ai décodé est celui avancé par Scott Roberts qui mentionne que les gens ne travaillent pas comme des fous. Les hommes sont souvent perçus comme étant des bourreaux de travail, alors il est possible de faire un parallèle en ce sens. Si la masculinité nous rapporte à l’homme, j’ai cependant l’exemple parfait pour le volet féminin de la chose. Mme Ayoub avance que pour elle, elle adore la conciliation travail-famille, et qu’elle ne se sent pas mal de quitter le travail à 17 h pour aller retrouver sa famille.

L’évitement de l’incertitude

La quatrième dimension est celle de l’évitement de l’incertitude. Lorsque nous parlons de cette dimension, Hofstede fait référence à un inconfort face à l’inconnu, l’ambiguïté et au manque de prévisibilité. À la lumière du texte écrit par M. Charest, nous pouvons constater que Mme Diaz apprécie fortement ce point comparativement à sa terre natale mexicaine. Elle avance que la marche à suivre pour se lancer en affaire est simple, et facile à suivre. Elle avance aussi avoir une grande confiance envers les organismes gouvernementaux qui aident les entreprises, et ceci facilite grandement la mise ne place d’une entreprise selon elle. Son compatriote suisse M Margairaz abonde dans le même sens, mentionnant qu’en suisse, il serait mieux vu de suivre la piste traditionnelle pour devenir cadre chez Nestlé. Ceci représente une sécurité pour le peuple Suisse qui est moins présente ici, et peut aussi rejoindre l’orientation temporelle à long terme pour ce peuple qui préfère une visée sécuritaire, à long terme.

...