Culture Com Dv1 BTSCom 1A
Étude de cas : Culture Com Dv1 BTSCom 1A. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thyaperon • 4 Avril 2018 • Étude de cas • 650 Mots (3 Pages) • 543 Vues
Exercice 1
- L’auteur du texte est Tzvetan Todorov. D’origine Bulgare, il est théoricien, penseur et chercheur au sein du CNRS et se penche particulièrement sur la question de la mémoire.
- Le texte du devoir est tiré de la revue La mémoire, entre histoire et politique, paru sous la collection Cahier Français. Il est le numéro 303 de cette collection, édité par La Documentation Française.
- Tzvetan Todorov a fait paraitre ce texte en juillet-août 2001.
- Il y a dans ce texte des allusions à l’époque d’écriture : dès la première ligne, l’auteur nous indique que nous venons tout juste de changer de siècle. En sachant grâce au paratexte que Todorov est « un penseur contemporain », l’époque de publication est donc tout à fait déductible à l’aide de cette première phrase : nous sommes au début du XXIème siècle.
Exercice 2
• Irrévocablement (l.3) : incontestablement, le passé s’éloigne sans que l’on puisse rien faire.
• Reliques (l.3) : objet précieux se rapportant à une époque, à une culture ou à un évènement marquant les esprits. Ici, « ces reliques » désigne les souvenirs, la mémoire des choses du passé.
• Ferveur (l.4) : avec dévotion
• Compulsive (l.7) : en parlant de « préoccupation compulsive », Todorov veut dire que cette passion pour le passé, bien que n’allant pas de soi, est incontrôlée, comme une impulsion impossible à taire.
• Commémoration rituelle (l.18) : défini ce que l’on met en œuvre pour se souvenir du passé, par exemple, les jours fériés et les minutes de silence en l’honneur de ce qui a pu se passer ce jour.
• Droits imprescriptibles (l.26) : la mémoire a incontestablement des droits que l’on doit s’obliger à respecter en tout temps.
• Recouvrement (l.29) : recouvrer signifie retrouver, récupérer.
• Sécrète (l.38) : ce verbe est ici utilisé dans le sens de « laisser une trace », se répandre et avoir un impact.
Exercice 3
- Todorov prend, dans le premier paragraphe, de la distance par rapport au culte de la mémoire en s’appuyant sur le passage au nouveau siècle et tourne au ridicule le fait que l’on s’accroche de telle manière au passé avec par exemple la création de musée pour tout et n’importe quoi.
- Dans le deuxième paragraphe, Todorov ne refuse absolument pas la connaissance du passé. Il s’inquiète simplement des réelles motivations à cette connaissance.
- Selon Todorov, les aspects négatifs de la commémoration du passé se forment dès lors que l’on ne cesse de rappeler celui-ci sans que cela serve de leçon pour autant et que les mêmes erreurs sont produites. Ainsi, cette manière de faire détourne l’attention des problèmes d’aujourd’hui et mène sans doute à reproduire le même parcours et les mêmes fautes, ayant les mêmes conséquences qu’auparavant. Todorov exprime le fait que l’Homme ne veut pas se retrouver dans une boucle historique, pense faire tout pour que cela n’arrive pas, alors que c’est tout le contraire et que nous sommes déjà dans cette boucle.
- Les trois paragraphes suivant ont un lien avec le précédent dans le sens où Todorov explique en quoi nous sommes dans une boucle historique : l’interprétation subjective de chacun vis-à-vis de ces faits qui forment notre passé commun ne nous mène qu’à répéter les mêmes erreurs, qu’à justifier tel ou tel comportement, bien que l’on pense être vigilant quant à certains faits actuels nous rappelant le passé.
- Pour que le passé soit bénéfique à notre avenir, Todorov propose que des études plus approfondies des faits soient réaliser : non plus sur le « Quoi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? », mais sur le « Pourquoi ? Qu’est-ce qui a mené à ça ? ».
Exercice 4
Tzvetan Todorov, penseur du XXIème siècle, a une opinion très mitigé à propos du culte de la mémoire. En effet, non contre cet apprentissage du passé, il cherche à comprendre les raisons réelles à ce besoin de savoir, et pourquoi, malgré la connaissance, l’être humain se retrouve dans une boucle historique.
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