Psychologie générale

PSYCHOLOGIE GENERALE

1- Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection est l’étude de la conscience par soi-même, c’est-à-dire se regarder de l’intérieur.

Principal inconvénient de l’introspection :

1. je ne me connais pas comme je suis, ou comme je voudrais être (autojustification) ou comme je crains d’être (auto-accusation) ;

2. le sujet qui observe, et l’objet à observer, ne sont pas distincts ;

3. De ces faits, l’introspection ne réunit pas les conditions d’une bonne observation.

2- Définissez la conjecture

La conjecture est une opinion fondée sur des hypothèses, des suppositions, des probabilités, non contrôlées par des faits.

3- Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Le souvenir est plus pauvre parce qu’il perd de la précision et de l’ambiance de l’instant, mais il est aussi plus riche car modifié, voire embelli, par l’instant présent.

4-Après avoir défini l’analogie,

Définition de l’analogie :

L’analogie est la ressemblance de moi, avec autrui.

Remarque : l’analogie est plus subtile que la ressemblance.

Expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie à la deuxième personne

La psychologie en 2e personne  est amenée à la psychologie en première personne par le biais d’un raisonnement analogique.

L’idéal de la psychologie à la 2e personne serait de connaître l’autre comme il se connaît lui-même, de le comprendre = je me  mets, un bref instant, à sa place. =  effet miroir. 

Exemple : si mon ami pleure, je saurais qu’il est bouleversé car j’aurais eu les mêmes émotions, les mêmes réactions. Si je le vois rougir, je détecterais sa honte. S’il a des gestes violents, je comprendrais qu’il est en colère.

5- Quelle est la conception de SCHELER  sur la vraie pitié ?

Selon Max SCHELER, la vraie pitié est possible lorsque je reconnais, chez l’autre, un sentiment que je n’éprouve pas, mais que je suis tout à fait capable de comprendre : d’où ma sympathie.

De plus, SCHELER  fait la distinction entre « sympathie et «  contagion affective » c’est-à-dire se laisser emporter aux mouvements de foule environnant : exemple : dans une salle de cinéma, tout le monde court, a peur. Sans réfléchir, je me mets à courir comme les autres. Pendant que je cours, la terreur s’insinue en moi ; le comportement des autres fait naitre en moi le sentiment de panique = je me laisse envahir par « mimétisme ».

6- Partagez-vous ce point de vue ? Justifiez votre réponse (environ 10 lignes).

Je rejoins la conception de Max SCHELER, philosophe allemand. En effet, tout être humain est capable de reconnaître, de comprendre la souffrance d’autrui et de lui faire part de son empathie.

En fait, la sympathie, d’après SCHELER,  se situe au-delà de l’affectivité : c’est-à-dire que je peux comprendre  des émotions,  jamais ressenties personnellement ; exemple : je vois sur ce visage une candeur que je n’aurais pas détectée au préalable ; ce regard furieux me fait comprendre une intensité de haine, que je n’aurais pas cru possible.

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