Les fausses confidences, Marivaux

Les fausses confidences

Texte 2

La multiplication des apartés montre que les personnages se cachent la vérité. On est dans une scène ou les personnages se mentent l’un à l’autre.

Dorante est rêveur      scène comique      c’est une scène qui pourrait être dramatique car Dorante apprend que Araminte veut marier le comte mais le spectateur connait les attentions d’Araminte donc cela donne une scène comique.

Introduction :

Dans le théâtre de Marivaux, les relations amoureuses sont souvent aborder de manière complexe, avec des personnages qui utilisent des détours pour exprimer leurs sentiments. Dans "Les Fausses Confidences", cette complexité se manifeste à travers les différences de statut entre les personnages principaux. Les deux épisodes impliquant le portrait révèlent l'intérêt que Dorante porte à Araminte, mais ce n'est pas encore clair pour tous les personnages. Dorante intervient à ce moment précis pour pousser Araminte à le forcer à avouer son amour. Le titre initial, "La Fausse Confidence", devient pluriel car plusieurs personnages pratiquent cet art. Araminte utilise également cette tactique pour manipuler Dorante en lui faisant croire qu'elle va épouser le comte.

Le théâtre de Marivaux tourne souvent autour des chemins détournés que l’amour prend pour s’avouer à soi-même cet amour. Dans les fausses confidences, cela tourne autour de la différence des aveux entre les personnages. Il y a une différence de statut entre les 2.

Les 2 épisodes liés au portrait ont permis de commencer à révéler à tous l’intérêt que Dorante porte à Araminte mais ce n’est pas encore certain, donc Dorante arrive à ce moment-là. Il arrive pour pousser Araminte à le forcer de déclarer son amour pour elle. Le 1er titre était « la fausse confidence » mais passage au pluriel car Dubois n’est pas le seul à faire des fausses confidences. Ici, Araminte utilise la fausse confidence après que après qu’il est venu, j’ai vu qu’il s’était rasé/ avant que qu’il soit venu, je ne savais pas qu’ils s’était rasé.

Suite : Araminte va faire croire à Dorante qu’elle va épouser le conte.

Structure du texte :

Ligne 1 à 9 : le choc de la fausse confidence, elle annonce son projet de mariage et Dorante est décontenancé.

Ligne 10 à 20 : 10 lignes de retardement qui permettent de mettre en évidence les sentiments/émotions de Dorante qui perd ses moyens.

Ligne 20 à 35 : Dictée de la lettre avec plusieurs interruptions qui font durer la scène, ce billet est écrit même si cela à été laborieux, les apartés sont multipliés. Malgré tout, l’objectif d’Araminte échoue.

Problématique : Comment Araminte cherche-t-elle à pousser Dorante à l’aveu ?

1ère partie : Annonce du mariage ce qui choque Dorante. 🡪 on le voit dans la didascalie « d’un ton ému »  Araminte ménage ces effets pour que le coup de théâtre soit le plus fort possible.

Cout de théâtre brutal 🡪 je suis déterminée à épouser le compte conjonction de coordination.

 Elle établie d’abord un lien avec Dorante contre ce groupe (le conte, sa mère…). Il montre qu’il est de son coté, il forme un élan forcé au conte. C’est un discours de réconciliation (l.2). Il y a très vite un coup de théâtre brutal (l.2 : je suis déterminée à épouser le conte) qui est une conjonction de coordination.

Les 1er lignes pouvaient préparer à ce coup de théâtre. La position des personnages est bien définie : Araminte domine la conversation, c’est la maitresse et le serviteur. Le style utilisé par Araminte est haché, les phrases sont courtes et juxtaposés, elle est sèche dans ses paroles. Elle parle d'un événement dont on ne comprend pas la provenance. Elle présente sa décision comme résonner, Elle y a réfléchi et elle est certaine, elle annonce sa décision comme irrévocable. On peut commenter cela avec le futur de certitudes (je lui dirai, les persuadera). Cette décision sera censée renforcer la décision de Dorante, elle devra favoriser sa position auprès de la famille. Araminte fait mine de ne pas savoir les intérêts de Dorante.

Cette scène devient amusante pour le lecteur car nous savons que c'est une souffrance de courte durée et que cela rapprochera les 2 personnages.(( La didascalie va montrer l'émotion de Dorante qui a un ton ému, il est incapable de parler, il ne peut que répéter ce que dit Araminte, c'est une marque de son trouble qui l'empêche de s'exprimer,)) il ne peut pas dire grand-chose du fait de sa position sociale, il ne peut pas protester, il ne peut qu’acquiescer ce qu’Araminte dis. La phrase nominale va être la marque ressentie par le lecteur, une émotion qui va être court-circuité par l'expression, on va à l'essentiel sans organisation syntaxique (même analyse ligne 7). Araminte renchérit sa décision, elle l’appuie (futur de certitude. Il y a encore un décalage, elle fait comme si elle ne connaissait pas son amour pour qu'il ne perde pas son travail. Décalage entre ceux qui dis et l’effet produit par ses paroles qui sont catastrophique pour Dorante. Pour lui, ces propos sont plus en plus cruel. Première aparté : ligne 6, il fonctionne ici comme une didascalie interne. Le fait qu’Araminte dise que Dorante change de couleur informe le spectateur des fortes émotions ressenties, une transformation physique, cela montre qu’elle scrute Dorante, cela rappelle l’objectif de l’extrait, en savoir plus sur les sentiments de Dorante. L’aparté pour le spectateur est ici un piège pour nous rappeler que ce sont des acteurs. La phrase nominale montre une nouvelle fois l'incapacité de montrer ses sentiments, émotion ressentie par Dorante qu’Araminte fait semblant de ne pas comprendre (l.7). Araminte nie toute différence 2 situations, donc il ne s'est pas déclaré, il n'est toujours simplement qu'un intendant, le mariage de la maîtresse ne peut pas l'impacter. Elle cherche à lui faire avouer ce qu'il ressent pour qu'il dise qu'il n'est pas qu’un intendant. Nouvelle série d'ordres : pour écrire la lettre, elle passe au cran supérieur.

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