Les familles Monoparentales

BLOC 5 : Famille Monoparentale : un frein à l’emploi ?

Activité 1 :  Besoins des familles monoparentales

1.1 Analyser : Décomposer une situation et mettre en lien avec la question.

Familles monoparentales : Selon L’INSEE (Institut Nationale de la Statistique et des études économiques) c’est une famille composée d’un parent vivant sans conjoint avec au moins un enfant d’au moins de 18 ans vivant dans un même logement.

Les familles monoparentales représentent 20 % de l’ensemble des familles en France soit 1.6 millions de familles. Les familles monoparentales représentent 14 % de l’ensemble des allocataires de la CNAF. (Caisse National des Allocations Familiales).

Inégalités liées au sexe (homme/femme) le taux d’activités des mères est inférieur à celui des pères. Par exemple chez les mères en couple 81 % sont en activité contrairement aux pères 95 % sont en activité. C’est l’identique au taux d’inactivité des femmes.

Inégalité en terme de salaire, les femmes sont moins payées que les hommes. Inégalité homme/femme, car beaucoup de femmes sont à temps partiel comme les emplois d’aide d’accompagnement à la personne, caissière, serveuse et les femmes ont des horaires atypiques.

Les familles monoparentales sont éloignées de l’emploi car 71 % des familles monoparentales sont en emploi contrairement aux couples qui est de 91 % car 16 % des familles monoparentales sont au chômage contre 7 % des couples.

La 1ère difficulté est le risque de pauvreté et de précarité élevées :

Le taux des familles monétaire est de 30 % pour les familles monoparentales contre 13 % de l’ensemble de la population.

La pauvreté : Un individu ou un ménage est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil de pauvreté est établi grâce à la notion de pauvreté monétaire.

La pauvreté monétaire : La pauvreté monétaire c’est le seuil de pauvreté fixé à 60 % du niveau de vie médiant de la population soit environ 1100 € pour une personne seule.

La 2ème difficulté est la difficulté liée au mode de garde d’enfants car il manque de place d’accueil du jeune enfants (EAJE).

40 % des familles monoparentales passent par la famille ou des amis pour garder des enfants, 17 % ont recours à une assistante maternelle, 12 % ont une place en crèche et 20 % n’ont aucun mode de garde.

La 3ème difficulté, les familles monoparentales rencontrent des difficultés à sortir du RSA. Le taux de sortie du RSA socle des mères isolées après 12 mois est de 28 %.

La 4ème difficulté liée au rôle social de la femme (s’occuper de ses enfants).

La 5ème difficulté est la difficulté d’accompagnement des Caf qui ne sont pas formées aux dispositifs d’insertion professionnelle.

1.2 Montrer : Prouver que ….

Les politiques publiques peuvent répondre à leurs besoins car :

Place d’accueil réservée dans les structures de jeunes enfants et auprès d’assistante maternelle. Généralisation du RSA aux CAF (Caisse d’Allocation Familiale) pour améliorer l’accompagnement des bénéficiaires. Des structures d’accueil du jeune enfant avec des horaires flexible. Rencontre avec les familles monoparentales organisés par les CESF, les coordinatrices sociales par le biais d’actions collectives et les entretiens d’orientation.

Le RSA Majoré : C’est une prestation d’incitation de retour à l’emploi, ce RSA il permet aux personnes à faibles ressource d’avoir un minimum de revenue.

Le RSA Majoré augmente le montant du RSA pendant un certain temps pour les parents isolés de plus de 25 ans. Ce montant forfaitaire vari en fonction du nombre d’enfant à charge. Il s’établit 768 € pour un parent isolé (la femme enceinte), 1025 €n pour un parent isolé avec un enfant à charge, 1281 € pour un parent isolé avec deux enfants à charge. Chaque enfant à charge supplémentaire donne actuellement droit à 256 €. Pour les moins de 25 ans c’est le RSA jeune isolé.

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