Bilan : Les familles monoparentales

wqEMC 13/11/20

Bilan : Les familles monoparentales

Ce qu’il faut retenir :

L’évolution de la société française, marquée notamment par le développement du divorce et des familles hors mariage, amène une modification importante des familles : les familles monoparentales sont + importantes.

Les mères célibataires deviennent ainsi + nombreuses, devant parfois faire face à l’entretient et l’éducation des enfants sans aide financière de leur père. Pour cela, l’Etat cherche à renforcer la garantie du paiement des pensions alimentaires ordonnées par le jugement de divorce. Dans le même temps, des pères divorcés dénoncent le placement exclusif des enfants auprès de leur mère et réclament une garde partagée, qui se développe mais reste difficile à mettre en œuvre selon l’âge de l’enfant et les contraintes matérielles (de logement notamment).

Vocabulaire :

•  Pension alimentaire : La loi dispose que chacun des parents doit contribuer à l’entretien et à l’éducation des enfants, en fonction de ses ressources et des besoins de l’enfant. La pension alimentaire, fixée par le juge aux affaires familiales lors d’un divorce ou d’une séparation, est due par l’un des parents à celui qui a la garde des enfants.
• Prérogative de puissance publique : pouvoirs de commandement qui permettent à l’administration d’imposer sa volonté et qui lui sont transmis par le pouvoir exécutif dont elle dépend. L’administration peut alors faire exécuter une décision d’elle-même sans en demander la permission au juge.

Ne pas confondre :

Egalité/Equité :

Alors que l’égalité consiste à fixer des droits égaux à tous les individus membres  d’une société de manière abstraite ou théorique (on parle d’égalité en droit), l’équité vise à corriger des inégalités de fait.                                                                                                                                                                                                           Ainsi, la contribution des parents à l’entretien des enfants ne se fait.

1. Vieux et jeunes : tous vulnérables ?

Introduction : Les évolutions de la famille font aussi écho aux évolutions + larges de la société : ainsi, le maintien d’un chômage massif ou encore la nécessité de poursuivre des études longues font peser sur les jeunes de lourds obstacles à leur insertion sociale (en dehors du cadre familial). De la même manière, les personnes âgées une fois retraitées sont de + en + victimes d’isolement.

Objectif de l’étude 2 :

• Comprendre les vulnérabilités auxquelles sont exposées certaines classes d’âge dans notre société.

La solitude des personnes âgées :

300 000 Français de + de 60 ans en situation de mort sociale !

300 000 personnes de + de 60 ans, c’est l’équivalent de la population d’une ville comme Nantes, ne rencontrent quasiment jamais ou très rarement d’autres personnes, tout réseau confondu (familial, amical, voisinage, réseau associatif).

Plus d’une personne de + de 60 ans sur trois ne sort pas de chez elle tous les jours. Ce sont généralement des femmes, de + de 75 ans, aux revenus modestes, un profil qui correspond en grande partie aux personnes accompagnées par les Petits Frères Pauvres. Très souvent, l’Association constitue pour ces personnes le dernier rempart contre la solitude.

L’isolement, c’est aussi des réseaux de sociabilité affaiblis : 22% des personnes de + de 60 ans sont isolées du cercle familial, 28% du cercle amical, 21% du cercle du voisinage, 55% des réseaux associatifs. 900 000 personnes de + de 60 ans sont en situation d’isolement à la fois des cercles familiaux et amicaux.

L’isolement, c’est aussi ne pas pouvoir avoir des relations de qualité : 32% des + de 60 ans n’ont aucune personne avec qui parler de sujets personnels (un score qui mente à 39% auprès des 75 et +).

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