Les femmes ont-elles aujourd’hui la possibilité d’occuper une place similaire à celle des hommes lors de compétitions sportives comme les Jeux Olympiques ?
Cours : Les femmes ont-elles aujourd’hui la possibilité d’occuper une place similaire à celle des hommes lors de compétitions sportives comme les Jeux Olympiques ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MABVT • 24 Octobre 2024 • Cours • 1 093 Mots (5 Pages) • 31 Vues
Grand oral ses
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Comment analyser la structure sociale/ socialisation
Intro :
Pierre de Coubertin, père fondateur des Jeux Olympiques modernes déclarait « le sport est pour tout homme une source de perfectionnement interne éventuel non conditionné par le métier ». Il restera cependant fermement opposé à la participation des femmes aux compétitions d’athlétisme de haut niveau, et ce jusqu’à sa mort.
D’après une étude menée par la marque Asics auprès de 24772 personnes à travers le monde, 51% des femmes interrogées n’étaient pas satisfaites de leur pratique sportive. D’après 75% d’entre elles, leur manque de pratique sportive était dû à trop d’obligations de la vie quotidienne.
En 2010, L’INSEE dévoilait que 50% des femmes de 16 à 24 ans avaient pratiqué au moins une activité sportive dans l’année contre 63% des hommes du même âge.
Les femmes ont-elles aujourd’hui la possibilité d’occuper une place similaire à celle des hommes lors de compétitions sportives comme les Jeux Olympiques ?
Dans un premier temps, nous verrons que des inégalités ont empêché les athlètes féminines d’avoir un statut similaire à celui des athlètes masculins. Dans un second temps nous rendrons compte de l’évolution des mentalités et de la place que les femmes occupent actuellement dans le sport.
I- les inégalités hommes/ femmes empêchent aux femmes d’avoir un statut similaire à celui des hommes dans le monde du sport
En 1896, les premiers Jeux Olympiques (modernes) d’Athènes se sont ouverts dans la capitale grecque sans les femmes, le baron Pierre de Coubertin s’étant opposé à toute participation féminine. En effet, pour lui « Le rôle de la femme reste ce qu’il a toujours été ; elle est avant tout la compagne de l’homme, la future mère de famille, et doit être élevée en vue de cet avenir immuable ». Pour lui, les JO constituent « l’exaltation solennelle et périodique de l’athlétisme mâle avec l’applaudissement féminin pour récompense ». A cette période de l’histoire, la socialisation genrée (les normes et les valeurs transmises aux filles et aux garçons diffèrent en fonction de leur genre) est très accentuée donc puisque les femmes sont essentiellement conditionnées pour rester au foyer à l’inverse de leurs homologues masculins. Néanmoins, la première participation officielle des femmes aux JO date de 1900. Elles représentaient alors 2%(22/997) des athlètes et pouvaient seulement participer à cinq disciplines : le golf, le tennis, la voile, le croquet et l’équitation. A cette époque, la pratique féminine du sport était associée à un grand nombre de préjugés notamment sur leur physique. Le sport les rendrait alors trop musclées, leur ferait perdre leur féminité et elles pourraient en plus possiblement distraire les participants masculins en raison de leurs tenues « inadaptées » pour faire du sport. Ces aprioris grotesques que l’on peut penser d’époque sont pourtant toujours d’actualité, que ce soit lors de la pratique de sport comme loisir ou même à haut niveau comme lorsque des personnalités publiques véhiculent ce genre de propos sexistes. C’est le cas de l’ancien skieur acrobatique Guilbault Colas qui lors des JO d’hiver de 2022 à Pékin, alors qu’il commente la finale de ski de bosse féminine met en avant le fait que Jaelin Kauf skierait « comme un mec », que « pour une fille c’est vraiment dur à faire et que c’est vraiment impressionnant ». Voilà un bel exemple de motivation pour les femmes. Mesdames pour être impressionnantes il faut pratiquer « comme un mec »…
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