Les garderies Montessori
Étude de cas : Les garderies Montessori. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cindylacroix • 2 Mars 2017 • Étude de cas • 1 568 Mots (7 Pages) • 774 Vues
Cindy Lacroix
Éducation à l'enfance
Montessori
Travail présenté à
Anne Thibault
dans le cadre du cours
322-304-HU les approches pédagogiques en milieu de garde
Groupe 201
Cégep de l'Outaouais
Campus Félix-Leclerc
Le 3 Octobre 2016
Qui est à l'origine de cette approche : Cette méthode d'éducation est à l'origine de Maria Montessori (1870-1952), qui fût la première femme médecin de l'Italie.
Depuis quand existe-t-elle : En 1907, elle ouvrait les portes de la « Maison des enfants », le premier lieu où cette pédagogie y était pratiquée.
Quelle est son histoire : « Habitée par un idéal de paix pour avoir vécu les horreurs des deux guerres mondiales, Maria Montessori était convaincue que le fait de traiter les enfants avec respect dès leur naissance et de leur apporter les moyens de développer leur potentiel dans un environnement adapté à leurs besoins résoudrait la majorité des problèmes de violence et d'agressivité. » ( Naître et grandir autrement, 2001, p.248 ) La jeune femme constate, avec surprise que les enfants (dès trois ans) « sont capables de faire preuve d'une concentration et d'une autodiscipline inattendues. C'est ainsi que nait la pédagogie Montessori : dès lors que l'enfant se trouve dans un environnement propice, accompagné par un éducateur qui s'adapte à lui et le stimule, l'enfant apprend par lui-même, à son rythme.»[1] Le modèle Montessori était très populaire dans les années 1920, puis il est délaisser par la suite, mais il est redécouvert dans les années 1960.
Quels sont les fondements théoriques de l'approche : Maria Montessori s'inspira fidèlement des principes éducatifs de deux médecins français : Jean Marc Gaspard Itard ( spécialiste de la surdité et de l'éducation spécialisée ) et Édouard Séguin ( pédagogue français, il est à l'origine de l'éducation des personnes handicapées mentales), tout en adaptant sa méthode aux périodes sensibles de l'enfant. Cette pédagogie repose donc sur les fondements interactionniste et psychanalytique.
Quelles sont les valeurs sous-jacentes : L'autonomie est effectivement la valeur qui ressort le plus de cette pédagogie. Tout est mit en place, dans le milieu comme dans les interventions d'autrui, pour que l'enfant développe son autonomie. Le local est aménager à leur hauteur et pour qu'ils puissent faire et prendre ce que bon leur semblent. Puis en respectant leur rythme d'apprentissage, ils deviendront progressivement autonome, c'est-à-dire qu'ils seront capable de combler leurs besoins seul. C'est pourquoi, il ne faut pas aider l'enfant sans nécessité.
Le respect est essentiel à cette méthode. On parle généralement du respect du rythme d'apprentissage de l'enfant, le respect des autres, le respect du matériel et les marques de respect du genre « s'il vous plait et merci ».
La liberté est également une notion fondamentale. En classe, les enfants ont le libre choix de parler, manger, aller au toilette, de choisir son activité et d'y passer le nombre de temps qu'ils le désirent.
Quel est, le rôle qui est réservé à l'adulte, et quel est le rôle réservé à l'enfant : Le rôle de l'éducateur est de préparer, structurer et de diriger les activités. Ils facilitent l'accès à la période d'instruction. Ils montrent aux enfants comment utiliser le matériel, puis ensuite il est conseillé à l'adulte de se retirer pour que l'enfant résous le problème seul. Ils doivent également être de bons observateurs pour proposer de l'aide, mais seulement au bon moment, il n'est pas question de faire les choses à leurs place mais de leur montrer ou simplement leur donner des trucs pour leur faciliter la vie. En résumé l'adulte est un guide qui accompagne l'enfant dans son cheminement personnel. Le rôle de l'enfant est de développer son autonomie et d'acquérir un auto contrôle , il travaillera sans avoir besoin du jugement de l'adulte. L'enfant doit être prêt et il doit manifester de l'envie et le besoin de faire tel chose.
Quel style d'intervention est privilégié : Les interventions des éducatrices de Montessori sont différentes que celles des éducatrices traditionnelles. L'emphase est mit sur l'ultime concentration de l'enfant, il saura qu'il ne sera pas contraint à une certaine limite. Pour que cela soit respecter, l'adulte doit lui donner de l'espace. Le travail et les apprentissages ne sont pas collectif, mais bien individuel à chacun. L'adulte doit être un bon observateur et guider les enfants au besoin seulement. Il doit également prendre en compte les besoins des enfants donc ils partagent un pouvoir démocratique entre eux.
Quels types d'activités sont privilégiés : En premier lieux, l'enfant peut décider de l'activité qu'il veut faire. ( Tout le matériel est placé sur des étagères basse pour que l'enfant y est accès en tout temps. ) Donc, ils peuvent choisir l'activité en fonction de la période sensible par laquelle ils traversent. ( Les activités sont fait individuellement la majorité du temps, car les enfants ne traversent pas la même période sensible en même temps.) « Les activités sont divisées en 5 domaines : la vie pratique, où les exercices sont mis en place à partir d'objets de la vie courante. Ces exercices permettent à l'enfant de comprendre le fonctionnement des objets présents dans son quotidien. Les activités sensorielles, grâce à du matériel conçu pour expérimenter un concept donné (long/court, épais/étroit, lourd/léger, etc.) l'enfant va pouvoir comprendre les lois qui régissent son environnement. Le langage, à l'oral d'abord puis assez rapidement ( les enfants sont intéressés par les lettres bien avant l'âge de cinq ans ) avec un matériel d'écriture, l'enfant va affiner ses possibilités de communication. Les mathématiques, avec un matériel où les difficultés sont progressives, l'enfant aux alentours de quatre ans prend un plaisir réel à comprendre les lois mathématique. La culture curieux de tout, l'enfant a à sa disposition, grâce à ce matériel, de quoi assouvir son besoin de connaître la culture dans laquelle il évolue, mais aussi d'autres cultures.» ( Naître et grandir autrement, 2001, p.259 ) Les notions de forme, de grandeur, les rapports d'emboîtement, de contenu à contenant et les matériaux didactiques sont également des «jeux» favorisés avec les enfants.
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