Les carences affectives
Cours : Les carences affectives. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Orlane Avronsart • 4 Décembre 2020 • Cours • 455 Mots (2 Pages) • 1 216 Vues
Les carences affectives ont fait l’objet d’un sujet d’étude entre 1940 et 1960. Les principaux auteurs dans l’après guerre sont Spitz, Freud, et Bowlby.
Définition
Il y a différents types de carence affective :
la carence affective par insuffisance d’interaction
la carence affective par discontinuité (alternance entre présence et absence)
la carence affective par distorsion (il y a présence de soins mais de façon pathologique (maltraitance, sur-protection, inceste, etc…)
Clinique des différents types de carences
La carence affective va dépendre de :
sa forme
sa nature
sa durée
l’âge d’apparition de la carence
du maternage (précédé/succédé)
Les carences par absence d’interaction
Elles ont été décrites par Spitz sous le terme d’hospitalisme. Dans l’hospitalisme on a trois étapes :
les pleurs/gémissements
arrêt ou stagnation de la courbe staturo-pondérale
phase de retrait (phase où l’enfant arrête d’appeler à l’aide, dépression anaclitique -> mourir psychiquement -> peut aboutir à la mort physique)
La dépression anaclitique va amener l’attachement indifférencié, le nanisme psychosocial.
L’hospitalisme partiel c’est ce qu’on va rencontrer chez des enfants qui sont livrés à eux même, seuls dans leur lit, qui boivent leur biberon seuls. On va y retrouver des problèmes au niveau de la courbe staturo-pondérale, au niveau des maladies intercurrentes (rhumes, eczémas, bronchites, asthmes), des difficultés motrices et psychomotrices, des absences du regard, des stéréotypies.
Odoul « dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »
Athias « les racines familiales des mal à dit »
On va trouver chez ces enfants des troubles envahissants du développement (autisme, psychoses précoces), la délinquance sévère (psychopathie), les borderlines.
Explication psychopathologique : l’absence d’afférence (stimulation) affectives et sensorielles va provoquer un déséquilibre modifiant les frontières du moi et donc il existe une altération de l’identité personnelle. Le moi sera si peu développer que les pulsions agressives ne pourront se retourner que sur le corps propre, d’où l’épuisement rapide des auto-stimulations et l’état de misère psychique et physique de l’enfant.
Les carences par discontinuité (présence/absence)
Cela a été écrit par Bowlby, il y a :
la phase de protestation (pleurs/cris) ;
la phase de désespoir (dépression anaclitique)
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