La crise sociale sous la monarchie de Louis-Philippe
Commentaire d'oeuvre : La crise sociale sous la monarchie de Louis-Philippe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thething31 • 14 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 291 Mots (2 Pages) • 774 Vues
La crise sociale sous la monarchie de Louis Philippe conduit en 1847 à une grande campagne
d’opposition qui a pour but la « réforme » et pour moyen des banquets. L’interdiction d’un
de ces banquets est l’élément déclencheur de la révolution de février 1848 qui conduit à
la proclamation de la Deuxième république dont le chef provisoire est le poète Lamartine.
Ce document nous présente des banquets qui ont précédé et suivi la révolution de 1848.
On peut encore citer d’autres exemples où les femmes n’eurent pour se restaurer que
le spectacle des banqueteurs ; ainsi, le 1er mai 1848, alors qu’un grand banquet civique
offert par la Garde nationale de Libourne au 1er régiment de Dragons mêlait de 1500 à
1600 hommes dans la cour du Quartier de cavalerie, « toutes les fenêtres du quartier
étaient pavoisées et ornées de dames » ; de leur poste d’observation, elles purent voir
arriver les 90 pièces de boeuf, les 90 pièces de veau, les 42 gigots, les 14 têtes de veau, les
30 saumons, les 3000 bouteilles de vin etc. Le 24 février 1849, le banquet commémorant
la révolution de 1848 prit « l’air d’une véritable fête de famille » grâce à la présence
« d’un grand nombre de dames, parentes de détenues et de transportés » ; tel était du
moins l’avis de la Révolution démocratique et sociale, qui ne précise pas que les femmes,
installées dans des tribunes réservées, n’avaient pas été admises parmi les convives :
la conception de la femme-fleur, abstinente, muette et décorative, avait donc, une fois
de plus, triomphé ; d’ailleurs, la soeur de Barbès n’ayant pu, contrairement à ce qui avait
été prévu, assister à ce banquet, « les commissaires imaginèrent de la remplacer par
un superbe bouquet de violettes. Cette galanterie si pleine de grâce et de bon goût a été
fort appréciée ».
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