Compte rendu La culture « nationale » n’est pas tout le social Réponse à Philippe d’Iribarne par Erhard FRIEDBERG
Commentaire de texte : Compte rendu La culture « nationale » n’est pas tout le social Réponse à Philippe d’Iribarne par Erhard FRIEDBERG. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ana Zgarbur • 1 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 821 Mots (4 Pages) • 1 172 Vues
Compte rendu
La culture « nationale » n’est pas tout le social
Réponse à Philippe d’Iribarne
par Erhard FRIEDBERG
Une société n’est pas un contexte de sens unifié et homogène
Erhard Friedberg est un sociologue français d'origine autrichienne né en 1942. Sa contribution principale représente le développement systématique d’un cadre théorique et d’une démarche méthodologique pour l’analyse de l’action organisée. Dans sa collaboration avec Michel Crozier L’Acteur et le système (1977), et plus récemment dans Le Pouvoir et la règle (1993), il a élaboré un modèle théorique général de l’organisation, comprise comme un « processus toujours politique de construction et de maintien d’ordres locaux ou partiels ». C’est-à-dire comme une structure d’interaction relativement ordonnée entre des acteurs individuels et collectifs liés par l’interdépendance stratégique.
Ce texte, d' Edhard Friedberg, intitulé La culture « nationale » n'est pas tout le social, a paru dans le Revue française de sociologie Vol. 46, No. 1 (Jan. - Mar., 2005), pp. 177-193.
C'est un débat contre l’importance de la culture nationale trop présente dans les idées du Philippe Iribarne, et la négligence de la réalité plus complexe dans une société organisationnelle. L'auteur cherche à démontrer que, pour expliquer le comportement des acteurs dans l'organisation il ne faut pas ce concentré seulement sur leur nationalité, et mettre au second plan le contexte local. C'est-à-dire, l’interdépendance stratégique des acteurs, fondé par la matérialité des problèmes, qui expliquent la construction dès leurs préférences et donnent un sens à leur action.
Pour construire sa réflexion, Friedberg va apporter l'exemple d'une enquête réalisée dans deux alumineries en France et au Québec. Le but était d'analyser les effets de la modernisation technologique et de la transformation organisationnelle, par l'introduction de groupes semi-autonomes de production. Pour lui, la structure étonnante des résultats : un développement des styles de fonctionnement variés, avec une intensité différente dans les secteurs, pourra être expliqué seulement dans une manière multidimensionnelle. Ainsi, la dimension institutionnelle et culturelle n'est pas plus plausible, mais la dimension organisationnelle – avec le rôle de la hiérarchie, la maniéré d'introduction des changements, la dimension technologique, et les relations professionnelles, vont nous aider a comprendre réellement la configuration sociale dans l’exemple étudié.
Friedberg continue son attaque, contre Iribarne, notamment contre son regard trop préoccupé par la mise en évidence de l'empreinte des cultures nationales sur les conduites des acteurs, dans l'exemple de l'entreprise mexicaine et marocaine, et l'ignorance d'autres dimensions du contexte, comme la dimension organisationnelle de la fiabilité. Dans le même temps, l'auteur essaye de se débarrasser du cliché de son « militantisme anti-culturel », par sa conception des organisations « comme des faits de culture, encastrées, certes
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