Assistons nous avec la crise et les conséquences sociales qui en découlent au retour d’une société de classe ?
Commentaires Composés : Assistons nous avec la crise et les conséquences sociales qui en découlent au retour d’une société de classe ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jenn5707 • 15 Janvier 2013 • 1 301 Mots (6 Pages) • 1 195 Vues
Sujet 6 : Assistons nous avec la crise et les conséquences sociales qui en découlent au retour d’une société de classe ?
INTRODUCTION :
En 2007,les 10 % des Français les plus riches avaient un niveau de vie, en moyenne, 6,6 fois plus élevé que les 10 % les plus pauvres.
Le ralentissement de la croissance depuis les années 70, la montée du chômage, le maintien voir le creusement des inégalités économiques et sociales sont autant de facteurs qui replace le terme de classe sociale au cœur de l’actualité ( qui avait quasiment disparu durant les 30 Glorieuses). On définit selon Marx les classes sociales par des groupes sociaux occupant la même place dans le processus de production et ayant un mode de vie similaire « une classe en soi » accompagnée d’une conscience de classe, les individus prennent conscience de leurs intérêts communs et s’organise pour les défendre « classe pour soi » manifestant leur sentiment d’appartenance par la lutte des classes . Pour Marx dans une économie Capitaliste il existe deux grands groupes antagonistes : la bourgeoisie détenant les moyens de productions et le prolétariat qui ne possède que sa force de travail. Pour Weber la classe sociale n’est qu’une caractéristique économique ne pouvant déboucher sur une conscience commune des classes. Certains auteurs contemporains prédisent la fin des classes sociales et de la conscience d’appartenir à l’une d’elle mais les inégalités économiques et sociales à ce jour restent une réalité pour les classes sociales. On en vient donc à se demander si avec les changements socio-économiques actuels engendré par la crise créant de nouvelles inégalités nous assistons ou non à un retour des classes sociales en France ?
Dans une première partie nous verrons l’influence des changements socio- économiques sur les classes sociales et dans une deuxième partie nous verrons la tendance à la moyennisation des classes sociales et son évolution.
1- L’influence des changements socio-économiques sur les classes sociales
Marx montre que pour qu’il y est une classe sociale il faut qu’il y est une conscience de classe qui se traduit par la lutte des classes .
Aujourd’hui on estime à moins de 8% le taux de syndicalisation des salariés en France, et les conflits sociaux entre le monde ouvrier et le patronat sont devenus moins fréquents. L’évolution des conflits sociaux en France laisse à penser qu’il y a une diminution de la conflictualité du travail et de ce fait une disparition de la classe ouvrière.
La montée de l’individualisme peut être en partie responsable, les individus cherchent de plus en plus à améliorer leur propre situation personnelle ce qui va porter atteinte au groupe social. On peut aussi dénoncer les mutations du travail avec la désindustrialisation : le poids de l’industrie dans l’emploi est passé de 30% en 1962 a 15% en 2007 les ouvriers représente donc une part moins importante dans la population active qu’avant ,aujourd’hui les salariés représentent 80% des emplois en France dont une grande partie se situe dans le tertiaire .
La classe ouvrière de part sa forte conscience de classe chez les individus s’affirmait comme une classe sociale au sens de Marx mais avec le recul de la conscience de classe chez les salariés on peut donc se demander si on peut encore parler de classe ouvrière ou seulement de condition ouvrière. Mais l’affaiblissement temporaire du syndicalisme n’est peut-être dû qu’au temps que les nouvelles couches de prolétaires prennent conscience de leur unité et apprennent à se mobiliser.
De plus, aujourd’hui avec la persistance des inégalités on peut s’attendre qu’une conscience de classe resurgisse au sein d’une classe ouvrière qui regrouperait les individus partageant les mêmes conditions de vie regroupant ainsi les ouvriers, les employés, les salariés précaires … Mais il ne suffit pas qu’un groupe subissent de fortes inégalités pour constituer une classe .
Entre 2004 et 2010, les inégalités
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