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Maltraitance psychologique envers les enfants

Mémoire : Maltraitance psychologique envers les enfants. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2018  •  Mémoire  •  1 934 Mots (8 Pages)  •  870 Vues

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Diplôme d’Etat d’Assistante de Service Social

Session 2016-2019

Réalisé par :

La maltraitance psychologique envers les enfants est un sujet tabou et pour ainsi dire, peu connu car, elle n'est pas aussi évidente à détecter que les autres types de maltraitance mais, elle peut être tout aussi dévastatrice, voire plus.

I. Définitions des termes

L'abus ou la maltraitance envers les enfants est défini, selon l'Organisme Mondiale de la Santé (OMS) comme étant :" toutes les formes de mauvais traitement physique, émotionnel ou sexuel, la négligence ou le traitement négligent, ou les formes d'exploitation dont commerciales, résultant en un mal effectif ou potentiel à la santé de l'enfant, à sa survie, à son développement ou sa dignité dans le contexte d'une relation de responsabilité, confiance ou pouvoir". La maltraitance est plus globalement, l'ensemble des violences présentant des conséquences graves sur le développement psychique et psychologique de l'enfant. Elle peut avoir lieu au sein de la famille mais également, dans l'environnement social dans sa globalité (école, quartier, réseaux sociaux, etc.…).

En outre, selon Jérôme Delécraz, la maltraitance psychologique affecte les pensées, les sentiments, la façon dont nous percevons la vie. Elle peut être également définie comme un schéma régulier d'offense verbale, de critique constante, de manipulation, etc. Dans lequel il existe toujours une relation d’inégalité entre la victime et son agresseur qui se trouve dans une situation de pouvoir et de supériorité.

Les mauvais traitements peuvent être commis par omission c’est-à-dire qu’il s’agit de négligence, ou par commission, on parle alors de violence.

II. Le public : les enfants de 6 à 12 ans

  • A l’âge de 5- 6 ans, l’enfant commence à avoir une pensée logique, il sait décrire une image et connait les jours de la semaine. Il sait également compter jusqu’à 10 au moins. Il est aussi capable de décrire les états mentaux d’autrui. Concernant son développement social, l’enfant utilise le langage pour pouvoir s’expliquer, se justifier et est généralement intégré dans un groupe de camarade majoritairement asexué, pour les jeux principalement.
  • A 6-7 ans, la base du résonnement logique de l’enfant est en pleine développement. Les dessins sont plus riches en détails. Les amitiés sont établies en fonction des affinités.  Durant cette phase, on constate une « diminution du prestige parental (jeu des devinettes) L’adulte doit ajuster son autorité à l’image plus réaliste que l’enfant se fait des parents. Il faut accepter des rapports plus enrichissants : accepter de discuter, argumenter, accorder plus de confiance. Attention : si l’enfant a besoin du groupe, il a aussi grandement besoin d’une sécurité familiale et de partager des activités avec les parents. Les enfants recherchent la compagnie des autres. Le groupe devient source de valorisation. L’enfant est plus autonome et moins dépendant de l’adulte. Premières tentatives de collaboration. Celle-ci est difficile car il faut concilier la satisfaction de chacun et la cohésion du groupe (beaucoup de temps passé à redire la règle).1 »  
  • A 8-9 ans, l’enfant est capable de : coopérer dans un jeu ou une mission, coordonner plusieurs représentations dans l’espace. Les dessins sont plus réalistes et il a une bonne maîtrise des différentes opérations mentales.

Celui-ci est aussi sensible à son apparence et au jugement des pairs, il devient ainsi sensible aux marques de vêtements ou d’accessoires électroniques. Désormais, « le groupe devient le véritable centre de la vie enfantine.1 »

  • Âgé de 10 -11 ans, le système cognitif de l’enfant est toujours en perpétuel développement, la logique aussi. Au niveau de son développement social, l’enfant est en admiration pour les personnes célèbres et l’amitié repose désormais sur une connaissance plus intime de l’autre mais aussi sur les similitudes avec l’autre. Il fait des choix dans le but de favoriser son intégration sociale. Le sens de la justice est également en augmentation.

Ainsi, « l’enfant mène entre 9 et 12-13 ans, une vie sociale intense, on parle d’âge de la bande :  chacun donne au groupe tout ce que le groupe attend de lui. Les groupes se forment avec des règles à respecter par tous et possibilité d’exclusion si pas respectées. Les groupes deviennent homogènes tant par l’âge que par le sexe. La bande se forme spontanément selon la personnalité de chacun. Le régime de la bande est plutôt autocratique : le meneur règne, les autres acceptent (d’où l‘importance du contrôle de l’adulte).  Les expériences du groupe sont capitales :

  • Sur le plan cognitif : cohérence entre les discours et les actes, argumenter, prouver, esprit critique. Les autres contrôlent les affirmations.
  • Sur le plan émotionnel : réciprocité, solidarité, entraide, complicité, joie, frustration de l’échec, reconnaître à chacun ses qualités, accepter les critiques des autres et faire son autocritique. 1 »

III. Explication du choix du sujet

Dans cette partie, je vous présenterai les raisons qui m'ont amenée à choisir ce sujet de mémoire.

En regardant le journal télévisé du soir, j’ai entendu le terme « violence psychologique ». Ces mots m’ont intrigué et interpellé. J’ai suivi attentivement le reportage et je me suis interrogé sur le rôle de l’assistante sociale dans les cas d’enfants victimes de violences psychologiques.  Je me suis alors lancé dans des recherches afin de démystifier ce sujet. En effectuant ce travail, en questionnant mon entourage, j’ai réalisé que ce sujet est peu connu mais aussi que, de nombreuses personnes ont déjà été victimes de violence psychologique et que les individus qui prononcé des mots qui ont causé des torts, n’en n’ont pas eu conscience.

De plus, au cours des visites que je rends à un membre de ma famille, j’étends les voisins : des mamans, des pères ou encore des grand-mères tenir des propos injurieux à l’égard des enfants. Par la suite, j’entends également ses enfants répétés ses mots lors qu’ils sont en compagnie de leurs pairs. Pourquoi avoir un tel comportement ?

En outre, pendant une période de stage et durant mon quotidien, j’ai également pu voir des parents excédés par le comportement de leurs enfants, les agresser aussi bien physiquement que verbalement. Quand est-il des conséquences de ces actes sur les enfants ?

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