Décentralisation Culturelle

En 1947, le premier CDN ouvre ses portes : en Alsace.

Les élus locaux se dirige très rapidement vers Jeanne Laurent et demande un soutient pour ses théâtres régionaux.

Ils ont une double arrivée financière : soutient de la langue française (langue interdite pendant l'occupation), et un soutient de Jeanne Laurent et sa politique issu du ministère des Lettres.

Roland Pietri est le directeur de ce CDN de 1947 à 1948, puis ce sera André Clavé de 1948 à 1952. Après un essoufflement, Jeanne Laurent place Michel Saint Denis en 1952 (neveu de Copeau) : ancien Copiaux. Il avait lui même fondé sa compagnie et il s’était réfugié a Londres pendant la guerre.

Il a trois objectifs : - redonner un souffle au CDN, créer une école et bâtir un théâtre d'envergure.

Seulement, Jeanne Laurent quitte son poste. Michel Saint Rémi se retrouve donc sans soutient parisien.

A ce moment là, à Strasbourg, on reconstruit l'ancien conservatoire. On en fait un théâtre de 400 places avec une salle de répétition aux dimensions de la salle de spectacle, des locaux pour les cours et un théâtre issu des idées de Copeau (compromis entre un théâtre Élisabéthain et un Théâtre à l’Italienne)

C'est un cycle de trois ans d'étude qui se met en place. Les comédiens de l'école font du plein temps pour l'école = créer un nouveau type de comédien (héritage de Copeau).

C'est donc en 1957 que le nouveau lieu est ouvert. Seulement, pour des raisons de santé, Michel saint Denis doit démissionner. C'est donc Hubert Gignoux qui prend le relais.

III) La politique Malraux et son héritage

1) Création du ministère de la Culture

On peut parlé d'une apothéose en 1951.

En 1954, le freinage brutal est lié à la guerre d'Algérie.

On est dans un contexte très Jacobin = on souhaite une réunification totale. Après la séparation avec l'occupation, on cherche a ressouder l'espace et les idées.

Pour les cinq CDN, il y avait 73 200 00 d'ancien francs en 1952

Comédie française, 291 000 000 d'ancien francs

Gotti rappelle De Gaule qui devient le dernier président du Conseil de la quatrième République. Il sera donc le premier président de la cinquième république. Il décide de créer un ministère dirigé par Michel Delaunay.

« Il vous sera utile de garder Malraux. Taillez pour lui un ministère, par exemple un regroupement de services que vous pourrez appeler 'affaires culturelles'. Malraux donnera du relief à votre gouvernement » discours de De Gaule pour Michel Debré qui fit d'André Malraux le premier de ses quatre ministres d'État.

Des valeurs apparaissent dans ces années 60 sur le plan culturel : le modernisme (la nouvelle vague), le juvénisme (le baby-boom) et l’hédonisme.

Dans les deux missions essentiels, il faut rendre accessible au plus grand nombre et favoriser la création d'oeuvres

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