La Mondialisation Culturelle

La Mondialisation culturelle

Introduction

I / La mondialisation : vers une uniformisation culturelle

a) Un modèle économique

b) Un modèle social

c) L’occidentalisation

II/ L’Américanisation

a) Les fast-foods

b) Le cinéma

c) La mode

d) La musique

III/ Les limites de la mondialisation culturelle

a) Le nationalisme

b) L’alter mondialisme

c) L’intégrisme

d) Le métissage culturel

Conclusion

Introduction :

La culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.

Elle représente toutes les manières de faire (règles, coutumes, usages), de sentir (sensibilité), de penser (croyances et représentations) propres à une collectivité humaine.

Aujourd’hui nous vivons dans une société mondialisée, où les échanges entre les pays sont permanents, tant bien au niveau économique avec le libre-échange, que dans la sphère culturelle au deux sens que le mot culture peut revêtir. Soit, d’une part la circulation de produits culturels (médias, musique, cinéma) d’autre part les modes de vies, normes et valeurs diffusées par le biais de modèles, de référence commun.

La mondialisation : vers une uniformisation culturelle

La mondialisation dispose de différents facteurs pouvant agencer une homogénéisation des cultures.

Tout d’abord, nous pouvons identifier le développement d’un modèle unique en matière d’économie avec l’essor du libéralisme et des économies de marchés.

Les échanges des biens et des services sont devenues massifs de par un modèle d’organisation de la production qui se repend sur tout le globe par l’intermédiaire des firmes transnationales : C’est une entreprise possédant au moins une unité de production (pas seulement de commercialisation) à l'étranger. Cette unité de production est alors sa filiale.

Les FTN, habituellement, ont plus d'une unité de production à l'étranger. Certaines peuvent établir tout un réseau de relations entre leurs filiales à l'échelle du monde.

La logique de fonctionnement et de gestion d'une FTN se réfléchit à l'échelle du monde et non plus à l'échelle nationale, ce qui n'empêche pas que subsiste un enracinement national de la FTN.

Ces dernières participent à l'accroissement des échanges internationaux et au phénomène de mondialisation des économies. Par le biais de leurs IDE, elles exercent une influence sur la politique des Etats et sur les spécialisations internationales. De ce fait, elles diffusent dans tous les pays, une culture économique ou la maximisation du profit est une priorité, l’intensification de la production par la division du travail, la recherche de gains individuel maximum…

Par exemple, nous pouvons parler de « féodalité capitaliste » lorsque nous constatons que les 500 premières sociétés capitalistes transcontinentales du monde contrôlent 52% du produit intérieur brut de la planète ; 58% d’entre elles sont originaires des Etats unis. Ensemble, elles n’emploient que 1,8% de la main d’œuvre mondiale. Ces 500 sociétés contrôlent des richesses supérieures aux avoirs cumulés des 133 pays les plus pauvres du monde.

C’est pour cela que nous pouvons comprendre un certain changement dans les manières d’agir au niveau politique. Nous pouvons sentir le poids de la valeur de l’argent dans nos modes de vie et surtout de l’impact que porte notre consommation sur nos cultures.

Notre consommation est orchestrée par la publicité. Nous sommes tous les jours au contact de supports publicitaires ou chaque bien et service se diffuse, se défend, s’explique, se loue, se légitime pour imposer une opinion générale qui deviendra publique. Le don de créer des tendances, des images, des illusions, des opinions « L’opinion est fondé sur l’ignorance et l’ignorance favorise extrêmement le despotisme…(Jean Paul Marat) » C’est sur ces valeurs que se façonne la standardisation des consommations(cf partie 2 :Américanisation).

De plus, nous pouvons distinguer le développement d’un modèle sociale ou la réussite sociale se manifeste comme un enjeux majeur : chaque individu conspire vers un modèle de vie (faire des études, ascension professionnel garantissant une mobilité sociale et une vie de famille).En effet, depuis la renaissance, la réussite sociale se manifeste par le phénomène d’individualisme. Par définition, cela signifie l’émergence d’une nouvelle manière de vivre, de construire sa destinée, de maitriser sa vie étant libre et responsable.(ex : Mai 68, l’évolution du statut de la femme).

Mondialisation ou occidentalisation ?

Il est tentant d'interpréter la mondialisation comme la continuation de l’occidentalisation du monde.

On peut définir l'occidentalisation du monde comme un processus d'exportation des processus économiques, des modèles politiques et des valeurs occidentales vers les pays en voie de développement, soit essentiellement vers les pays du Sud.

Le Libre échange et le développement des FMN ont contribué à la diffusion des produits occidentaux. Par exemple, les produits comme coca-cola ou Macdo ainsi que les jeans ont étaient conçu pour le marché intérieur et ont été commercialisé au fur et à mesure sur le marché extérieur. Les FMN ont profité de l’extension du marché pour faire des économies

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