Mondialisation, évolutions Sociales & Culturelles Et régulation

Après avoir montré que la mondialisation favorise l'uniformisation culturelle, vous mettrez en évidence les limites de cette relation.

A l'heure où les altermondialiste sont de plus en plus nombreux à s'opposer au processus de mondialisation -mise en contact de différentes cultures qui s'opère pourtant depuis plusieurs siècles- ou encore en entendant parler de "choc des cultures", on peut se demander l'effet de la mondialisation sur les différentes cultures.

Quelle place prend le processus de mondialisation dans le mouvement interculturel?

Dans un premier temps, nous verrons que la mondialisation permet une uniformisation des cultures avant d'analyser les limites de ce "lissage culturel".

Premier grand effet de la mondialisation : la standardisation des lieux de commerce On trouve de moins en moins de drogueries et de commerces de proximité, tandis que la création dans le monde entier d'hypermarchés connait une croissance folle.

Outre cette implantation des lieux de commerce qui influencent les consommateurs potentiels, les Etats choisissent parfois d'opter pour une culture "standard" quitte à oublier/perdre leur identité culturelle initiale/nationale.

Cela permet notamment aux pays en retard de se mettre au même niveau que les pays développés adhérant déjà à un système de sous-cultures.

Parfois, la culture importée grâce à la mondialisation devient partie intégrante de sa "nouvelle" population, qu'elle oublie l'origine du produit, qu'elle arrête de la comparer à la culture locale ou qu'elle considère que cette culture est désormais autant la sienne que la précédente. La spécificité culturelle d'un produit ne disparaît pas à cause de la mondialisation : simplement, lorsqu'elle perd sa référence culturelle, son aura "mystérieuse", on s'habitue au produit et on n'y pense plus comme à une nouveauté, c'est le phénomène d'intégration.

Parfois, en plus de l'intégration une sous-culture se crée, uniformisant les nouvelles cultures avec celles déjà existantes (on retrouve par exemple des pizzeria un peu partout dans le monde, de même qu'on peut demander un soda aussi naturellement en Australie qu'aux Etats-Unis).

Cependant, la mondialisation est un processus qui admet des limites: elle ne peut pas faire en sorte d'accorde de façon sûre toutes les cultures ; Bien que divers subterfuges (comme certaines chaînes de fast-food qui créent des recettes spécialement pour les végétariens ou les membres de certaines religions) tendent à estomper ces limites.

Dans le même temps qu'il y a une uniformisation des cultures et une acculturation apparente, certains traits restent locaux et servent à faire découvrir la différence culturelle d'un endroit précis. C'est le côté "trompeur" de la mondialisation : lorsqu'un pays importe un produit, il le retire de son contexte, peut modifier la recette ou la présentation, et peut faire oublier que selon les régions ou les habitudes locales, il pourrait exister sous d'autres formes (exemple des repas chinois vendus dans les centres commerciaux européens qui sont totalement

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