La Securité Social
Commentaires Composés : La Securité Social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adnanejanati • 5 Juin 2013 • 2 345 Mots (10 Pages) • 851 Vues
ui les menace en cas d'arrêt ou de réduction importante de leurs gains pour cause de maladie, de maternité, d'accident de travail, de chômage, de vieillesse ou de décès ; la fourniture de soins médicaux ; l'octroi d'allocations aux familles ayant des enfants ». Toutefois la sécurité sociale n'est pas la protection sociale, elle n'en est qu'une composante, la protection sociale recouvre plusieurs techniques de couverture sociale dont la complémentarité permet de composer un système. Avant l'institutionnalisation de la sécurité sociale, la prise en charge des personnes contre les risques sociaux s'effectuait dans des cadres traditionnelles telles les sociétés, la famille, les réseaux d'entraide, le voisinage, l'église, les zaouïas.
A la fin du XIX siècle, le chancelier allemand Bismarck à crée les assurances sociales au profit des travailleurs, et ce dans le but de combattre la doctrine et l'idéologie socialiste. Il s'agissait de prendre des risques sociaux qui peuvent être causés par l'industrie naissant. En 1942, en Grande-Bretagne, sir W.Beveridge a adressé au gouvernement un rapport dit « rapport Beveridge » dans lequel il prône de « glisser un plancher sous les pieds de la société libérale » et propose de combiner trois méthodes différents : l'assurance sociale (pour les besoins), l'assistance publique (cas spéciaux) et l'assurance complémentaire pour améliorer et compléter les systèmes des sécurités.
Au sens moderne, des systèmes de sécurité sociale ont été mis en place essentiellement après la seconde guerre mondiale dans le cadre d'aide à la reconstitution et la relance économique.
Si les systèmes de sécurité sociale couvrent une grande partie des catégories socioprofessionnelles, une bonne partie de la population demeure non couverte, d'où la problématique de son extension.
Dans les pays en voie de développement, les systèmes de sécurité sociale mis en place, en raison de l'état de développement, ne sont pas pleinement développés et subissent les contraintes du nouveau contexte de la mondialisation et font actuellement l'objet de réformes. En fonction des réalités nationales, ces systèmes différent d'un pays à autre. Toutefois, la quasi-totalité des systèmes se heurtent à de nombreux défis inhérents aux mutations économiques et sociales qui constituant des enjeux politiques et sociaux, d'où la grande problématique de l'avenir de la sécurité sociale.
Par ailleurs, le déficit social qui touche quelque trois quatre de la population est tel qu'il constitue un facteur potentiel d'instabilité, susceptible de mener la cohésion nationale et de constituer un handicap sérieux aux mutations économiques nécessaires pour faire face aux défis de la mondial. Ce déficit se manifeste dans les disparités de revenu, d'accès aux commandites de base, tel que l'eau potable, l'électricité, l'alphabétisation, l'école, l'emploi ou l'accès aux soins de santé.
Ce déficit social est d'autant plus grave que notre protection sociale institutionnelle est faible. Au caractère limite des régimes marocains en matière de risques couverts, s'ajoute un faible taux de couverture sociale. Le système de protection institutionnelle au Maroc élitiste et urbain. Il ne profitait qu'à 3.5 millions de personnes avant l'entrée en vigueur du système de l'assurance maladie obligatoire en janvier 2006, alors qu'actuellement ce nombre est de 5.3 millions de personnes.
Un traitement purement économique de ce grave déficit, quelle que soit sa réelle efficience, devrait pouvoir s'accommoder du risque d'accroître, dans l'immédiat, les disparités sociales et régionales, voire de rendre ingérable la revendication sociale. C'est pour cela la question sociale ne peut se traduire à un simple dialogue pour la satisfaction de telle ou telle revendication. Elle nécessite une réponse globale qui se traduit par une volonté politique, une vision stratégique et un pacte social.
C'est pour cela la question sociale ne peut se traduire à un simple dialogue pour la satisfaction de telle ou telle revendication. Elle nécessite une réponse globale qui se traduit par une volonté politique, une vision stratégique et un pacte social.
Dans ce travail nous allons traiter, plus profondément la problématique du déficit social en terme de couverture médicale, en abordant tout d'abord l'environnement du système de couverture médicale au Maroc, è travers une analyse structurelle et une autre dynamique, puis on va présenter tout le système de sécurité sociale entre défis actuels et perspectives d'avenir et enfin on conservera la 3eme partie pour présenter quelques recommandations qu'on juge pertinentes et susceptibles d'améliorer et développer le système de couverture médicale, sinon de tout le système de sécurité sociale au Maroc.
I/ ANALYSE DESCRIPTIVE DE L'ENVIRONNEMENT SOCIETAL DU SYSTEME DE LA SECURITE SOCIALE AU MAROC. ETUDE DE LA COMPOSANTE ; « COUVERTURE MEDICALE ».
A/ Analyse structurelle du système de couverture médicale au Maroc
Au Maroc le système de couverture médicale est géré dans le cadre du système de protection sociale qui se caractériser par l'intervention de différentes parties qui en assura. Avant d'aborder le système de couverture médicale au Maroc, il convient de présenter le système de protection social. En plus de la dimension religieuse qui est fondamentale, la protection sociale, au Maroc, est assurée par la famille, par l'État, par l'institution crées a cet effet et de plus en plus par la société civile.
1/ Intervenants au niveau de la protection sociale.
Ø La famille : un rôle primordiale
• La famille est le premier système de protection social. Elle est l'unique protection sociale des chômeurs et des exclus. Il faut veiller à préserver les valeurs traditionnelles liées à la famille.
• D'après l'enquête nationale sur la famille de 1995 la solidarité familiale est forte :
ü 60% des transferts d'argent aux chefs de famille viennent des enfants contre 13% des frères et soeurs et 8% des parents au niveau national.
ü 15% des ménages urbains et 14% des ménages ruraux reçoivent une aide pour devenir propriétaires
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