Sociologie
Cours : Sociologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar td17 • 20 Juillet 2022 • Cours • 7 128 Mots (29 Pages) • 352 Vues
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Introduction
La sociologie fait partie des sciences sociales, à côté de la science politique, de l’ethnologie. Elle est créée à la fin du 19ème siècle par Emile Durkheim, le 1er professeur de sociologie.
Le mot « sociologie » est né entre 1830-1842 par Auguste Comte dans la 47ème leçon de son cours de philosophie positive.
Elle est née dans une période de révolution, post-révolutionnaire avec la réforme du protestantisme, le plan politique, d’une période de progrès scientifique et technique, de révolution industrielle. Pour toutes ces raisons ont dit souvent que la sociologie est une discipline fille des révolutions.
C’est l’étude des groupes sociaux, des relations sociales, des sociétés, de leurs dynamiques.
L’étude de l’homme ou sociologie se divise en 3 branches : la biologie (donc ce qui deviendra la démographie), l’ordre humain dans sa dimension collective (la sociologie précisément) et dans sa dimension individuelle (la philosophie et la psychologie).
Il ne souhaite pas que les statistiques et les mathématiques soient mobilisés pour étudier la sociologie. Adolphe Quételet les y intègre, par exemple pour étudier le revenu moyen des ménages, la taille moyenne, les dépenses d’alimentation, le montant des héritages.
La démographie, branche de la sociologie, est née, comme discipline intitulé « démographie » au milieu du XIXème siècle.
Sociologie : approche inductive ≠ economie : hypothético-déductive
Sociologie de la noblesse, de la bourgeoisie et des classes aisées.
Ouvrage fondateur : La société de Cour (1933) de Norbert Elias (Allemand réfugié aux USA), qui traite de la Cour du Roi à Versailles, en faisant une approche sociologique de la Cour et donc de la noblesse et de la bourgeoisie.
Le Roi prend à sa charge les frais de sa Cour : les gens avaient cette position avec l’hérédité ou des allégeances, des alliances. Cette noblesse est utile, nécessaire dans la cour du Roi car leurs châteaux et forteresses sont là pour défendre ses intérêts.
Le pouvoir étatique collecte de plus en plus (taxe, impôts) à la place des seigneurs afin de payer les frais de la cour du Roi et pour financer son armée. Il y a donc un développement d’une armée nationale, d’une justice et d’une police au service de l’État.
Certaines familles noble prennent le dessus, comme les Bourbons, sur d’autres familles nobles qui leurs font allégeance, et fondent une lignée de Rois qui gouverne sur l’ensemble du territoire national.
Le Roi a besoin d’être reconnu comme le représentant de la plus puissante des familles nobles. Il ne tient son pouvoir que de la noblesse. Le pouvoir royal pouvait être contesté par d’autres familles nobles. La noblesse avait une fonction même si elle ne crée pas de richesses contrairement aux autres classes sociales.
La bourgeoisie jouait par contre un rôle dans la production des richesses et dans l’organisation économique : l’administration, la justice, la collecte des impôts, l’éducation, les gouvernements des grandes villes. Les familles bourgeoises jouaient aussi un rôle croissant de conseil politique auprès du Roi.
Le Roi était obligé d’accorder de plus en plus d’avantages à la bourgeoisie car elle contribuait de plus en plus au développement économique du pays.
La bourgeoisie s’enrichissant de plus en plus, elle a demandé à jouer un rôle sans cesse croissant dans la vie du pays. Le Roi devait faire face au coût croissant de la Cour car il fallait aussi qu’il continue d’avoir le soutien de la noblesse, ce qui fût délicat car la noblesse voyant les avantages grandir des bourgeois, elle demandait encore plus donc la Cour du Roi coûtait de plus en plus.
Le roi confie plus de pouvoir aux bourgeois, et de moins au moins aux nobles (un noble ne travaille pas, il vit de la rente).
Quelle était la solution ?
- Admettre la bourgeoisie dans les sphères de pouvoirs (choix effectué par les Rois d’Angleterre) par la création d’une chambre haute pour la noblesse et d’une basse pour la bourgeoisie.
- Donner tous les pouvoirs économiques à la bourgeoisie, excepté le pouvoir politique comme en Allemagne.
- La Révolution, comme en Russie en 1917.
La pauvreté et l’exclusion sociale
I. Approche sociohistorique
En France la 1er assemblée n : « l’assistance aux pauvres dans tous les ages et toutes les circonstances de la vie, est un des devoirs les plus sacrés de la Nation ».
charité publique pour faire face à des maux inévitables, la faiblesse pendant l’enfance, les vieux, les malades…
Pré-socialistes : l’Etat doit aider les pauvres
Libéraux : on choisit d’aider ou non les pauvres/ charité privée
Alexis de Tocqueville : pour la république, liberale => les pauvres doivent etre aidés mais par la charité privée (convaincu de la bienfaisance privée). Alexis de Tocqueville est le plus connu d’entre eux, mais hostile à tout système institutionnalisé, car il ne faut pas décourager les pauvres à aller vers le travail, les assister indéfiniment. Il faut les aider par la charité sans en faire des dépendants de l’aide sociale.
Robert Owenn 1820 1830
Malthus : Essai sur le principe de population 🡪 pauvreté inévitable (fataliste) (ne plait pas aux socialistes)
Marx : il y a personne de trop sur terre « sauf Malthus ».
1842 : allemangne (prusse) -> se développe une législation sociale sur les pauvres, en 1871 aussi. Un état social et autoritaire
Entre 1883 et 1889 il y a la législation sociale pionnière de Bismarck.
Création d’une assurance sociale obligatoire contre les risques d’accidents du travail, de la maladie et de la vieillesse. Cette création fait qu’une partie de la population sort de l’assistance aux pauvres.
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