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Les nouvelles Education

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Par   •  18 Janvier 2019  •  Dissertation  •  7 577 Mots (31 Pages)  •  734 Vues

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INTRODUCTION

D’une manière générale, tout le monde s’accorde à reconnaitre que l’éducation est le pilier essentiel et incontournable de tout vrai développement économique et humain. Ainsi, face à la pluralité de crises que connait le monde d’aujourd’hui, où l’on assiste à la montée de l’effritement des valeurs, l’éducation parait comme un élément indispensable pour  permettre à l’humanité de tendre vers les idéaux de paix, de norme, de liberté, de justice sociale[1]… bref du développement durable. Pourtant, pour des raisons économiques et technologiques, l’éducation au caractère, à la personnalité, à la dignité, aux valeurs n’est pas placée au premier rang des priorités. Ainsi, il est donc un impératif de priser une éducation de qualité. Pour ce faire, l’évidence de penser cette dernière à tous les échelons de la vie sociale, doit s’imposer. Avant tout, aux enfants et aux adolescents les plus démunis, à ceux qui, demain, prendront le relais des générations adultes. Nous devrions donc travailler constamment pour sa mise au pinacle. Puisqu’elle est capable d’embrasser l’homme dans toutes ses dimensions. C’est dans cet ordre d’idées que Medina déclarait : «  L’éducation d’aujourd’hui doit être: humanisante, transcendante et libératrice…Elle doit faire de l’homme un acteur de son propre développement ». Comment pourrions-nous faire le point sur cette assertion ? Pour mieux faire le point sur le sujet, nous tâchons  de mettre accent sur certains points nous paraissant importants.

Nous ne prétendons pas présenter un travail exhaustif. Cependant, nous essayons de diviser notre travail en trois chapitres. Notre premier chapitre est consacré à une brève présentation de l’éducation dans laquelle nous relaterons quelques définitions dotées à son concept tout en précisant sa finalité. En second lieu, nous aborderons le second chapitre au sein duquel nous relaterons certaines fonctions de l’éducation, ses sphères traditionnelles, son rôle factoriel d’humanisation, de transcendance, de libération et de développement. En fin, au cours de notre troisième chapitre, sont abordés certains éléments essentiels pour la réalisation de telle éducation, Comme : la place de la morale face à ce temps caractérisé par la technologie de l’information et de la communication, la nécessite de promouvoir la dignité humaine, le droit de l’homme et son devoir envers sa patrie, le rôle inclusif de l’éducation selon Emile Durkheim. Nous terminerons notre travail par un commentaire en vertu surtout de la conjoncture actuelle de notre pays et par une conclusion dans laquelle se trouvera condensés les points développés.

CHAPITRE I

BREVE PRESENTATION DE L’EDUCATION

I.1-Délimitation du concept de l’éducation

Etymologiquement, le mot éducation vient du latin educare, qui signifie nourrir ou élever. Il comprend d’une part l’enseignement et l’apprentissage d’aptitudes spécifiques, et d’autre part un élément moins tangible, mais tout aussi important, la transmission de la connaissance, les attitudes positives et le développement de la sagesse. L’un des aspects fondamentaux de l’éducation est la transmission de la culture de génération en génération. L’éducation signifie donc la continuité, ce qui facilite la réalisation du potentiel et des talents latents de l’individu. Pour Emile Durkheim, elle se définit comme l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale.

        Selon  Stuart Mill, elle comprend : « tout ce que nous faisons par nous-mêmes et tout ce que les autres font pour nous dans le but de nous rapprocher de la perfection de notre nature. Dans son acception la plus large, elle comprend même les effets indirects produits sur le caractère et sur les facultés de l'homme par des choses dont le but est tout différent : par les lois, par les formes du gouvernement, les arts industriels, et même encore par des faits physiques, indépendants de la volonté de l'homme, tels que le climat, le sol et la position locale»[2]. Dans cette perspective, nous pourrions dire que l’éducation s’immisce dans tous les domaines de la vie humaine.

En effet, les activités qui concernent l’éducation constituent aujourd'hui dans l’humanité un grand  domaine qui couvre tout un ensemble de chantiers, de démarches et d'institutions dont la visée principale reste la recherche d'une adaptation du plus grand nombre possible des membres d'une société à leur milieu  immédiat, tout comme leur développement physique, intellectuel (lire, écrire, compter), psychologique et moral propres devant faciliter pour chacun, tout à la fois, l'entrée dans la vie personnelle, la conquête d'une capacité de s'autoriser, et l'entrée dans la société, avec l'exercice partagé d'une citoyenneté, relativement autonome parce que pourvue de capacités critiques suffisantes.

 I.2-Finalité de l’éducation

La fin de l’éducation est de permettre à chacun d’accomplir sa nature au sein d’une culture qui soit vraiment humaine. Si cette fin parait utopique, elle est la seule qui préserve l’éducation du laisser-faire comme de l’endoctrinement. C’est donc bien ce lien fond avec l’humain qui fait de l’éducation autre chose qu’un dressage ou d’une maturation spontanée. Être homme, c’est apprendre à le devenir. Ainsi, on n’achève jamais de devenir homme. Fort de cela, il n’y a pas de diplôme d’humanité qui mettrait fin à l’éducation. Si la fonction de l’éducation pourrait être double ; fonction différenciatrice, de préparer les enfants à leur futur tache professionnelle ; fonction unificatrice ; d’assurer l’unité de la nation, de la société, de toute l’humanité entière les savoirs fondamentaux, les mêmes valeurs. Elle aurait pour finalité de contribuer à faire parvenir à l’unification de toutes les nations, tous les peuples, toutes les cultures, toutes les idéologies pour un monde nouveau, une humanité nouvelle. Une humanité civilisée, pacifique, fondée sur les valeurs morales et sur la dignité de la personne humaine. Ce qui revient à dire que l’institution scolaire existe pour quelque chose, à poser une finalité qui est du ressort non de la science mais de la philosophie.

Bref, l’éducation aurait pour finalité de contribuer au développement de la personne dans son triple rapport au monde, rationnel, symbolique et affectif. Ce développement peut être favorisé par une formation à la compréhension et à la relation en faisant appel à la fois à la raison et à la sensibilité permettant à l’Homme de retrouver le sens comme lieu de son unité. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné. Elle a de plus pour finalité de rendre meilleur. Dans une telle perspective, l’acquisition du savoir doit s’inscrire dans la recherche constante du beau, du vrai, du bien. De surcroit, aux yeux d’Emmanuel Kant : « le but de l'éducation est de développer dans chaque individu toute la perfection dont il est susceptible »[3]. Mais que faut-il entendre par perfection ? La perfection est vue dans ce contexte comme le développement harmonique de toutes les facultés humaines.

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