Le Nouvel Odre Mondial Depuis 1991

Le nouvel ordre mondial depuis 1991

L’affirmation de la superpuissance des USA :

La disparition de l’URSS consacre l’hégémonie planétaire des USA. L’Union Européenne et le Japon ne peuvent pas constituer un contrepoids car ils manquent respectivement d’une politique extérieure commune et d’une force militaire. De plus, les USA possèdent tous les éléments de la puissance.

Ils sont capables d’intervenir rapidement et massivement partout dans le monde. Ainsi, en 1990, quand le Koweït est envahi par l’Irak (guerre du Golfe), les forces de l’ONU dirigées par un général américain déclenchent l’opération « tempête du désert ».Les USA interviennent aussi en Somalie en 1992 pour mettre fin à la guerre civile, en Bosnie en 1995 dans le conflit en ex-Yougoslavie (accords de Dayton) et en 1999 au Kosovo contre la Serbie. Ils jouent ainsi le rôle de « gendarme du monde ».

Les USA mettent en place une diplomatie unilatérale qui privilégie ses intérêts. Ils refusent ainsi les accords de Kyoto en 1997 et ne reconnaissent pas la Cour Pénale Internationale.

La montée des nationalismes et la multiplication des foyers de tensions :

La fin de la guerre froide a réveillé les identités culturelles (religieuses, nationales, linguistiques) dans les pays de l’ex-URSS. Des revendications se manifestent à propos des frontières ou à l’intérieur des nouveaux états. La mondialisation et les craintes d’uniformisation de la culture favorisent aussi ces replis identitaires.

On observe une multiplication des guerres civiles en Europe et en Afrique où ils sont entretenus par les trafics d’armes accumulés par les deux camps pendant la guerre froide. En Afrique noire, elles nécessitent des interventions de l’ONU (militaires ou humanitaires) notamment au Liberia, au Burundi, au Rwanda (génocide en 1994), en Somalie, au Soudan…

Au Moyen-Orient, le processus de paix (accords d’Oslo en 1993) entre Israël et les Palestiniens est difficile à mettre en œuvre. La Syrie continue sa politique de puissance régionale en satellisant le Liban ce que les autres puissances régionales désapprouvent. Saddam Hussein, placé sous une quasi-tutelle après la guerre du Golfe, n’a pas renoncé à conquérir le premier rôle dans cette région ce qui suscite une méfiance génératrice de tensions.

Dans les années 1970, on assiste à un développement de l’islamisme avec les partis islamistes du Jihad et du Hamas qui gagnent du terrain. Dans les années 1980, ce courant islamique se radicalise en mettant en place la Charia (la loi coranique). Leur but est de brouiller les rapports entre musulmans et occidentaux en poussant les pays concernés à prendre des mesures de représailles à l’égard des musulmans. Ils diffusent aussi le rejet des valeurs occidentales. Ils agissent par le biais d’attentats (Tanzanie, New-York, Washington, Bali, Madrid, Londres, …)

Les USA en guerre contre le terrorisme :

En réponse aux attentats du 11 septembre 2001, les USA bombarde l’Afghanistan considéré comme le foyer du terrorisme islamique (Ben Laden et réseau Al Qaida) contre les Talibans

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