Analyse et réflexion sur le choix de l’identité des métis

Analyse et réflexion sur le choix de l’identité des métis

« Métice », emprunté au portugais en 1615, désigne une personne née de parents appartenant à des populations présentant des différences phénotypiques visibles, comme la pigmentation de la peau. Au fur et à mesure du développement économique et de la facilité du transport entre les cinq continents du monde, on voit de plus en plus de couples interraciaux émerger du fleuve historique. Les enfants à qui ils donnent naissance sont alors appelés les « métis » . Les enfants métis ont généralement à la fois les caractéristiques physiques des deux ethnies des parents, maîtrisant deux langues en même temps beaucoup plus facilement que celui qui est d’une seule origine, possédant plus de moyens à connaître la culture d’un pays autre que celui où il habite, ayant donc un champ de vision relativement plus large. Dans l’histoire, il y a pas mal de grands hommes qui sont nés « métis » : Barack Obama, président des États-Unis, est d’une moitié noire et d’une autre blanche ; Alexandre Dumas père, célèbre écrivain français, a un quart du sang de sa grand-mère noire ; Raphaël Elizé, premier maire de couleur élu à la tête d'une commune de la France métropolitaine, est le fils des parents métis du blanc et noir. À proprement parler, il n’existe pas de pays totalement exclu du phénomène de métissage car ce phénomène apparaît dans toutes les sociétés qui ne sont pas géographiquement isolées des autres. Puisqu’il en est ainsi, peut-on considérer que les métis, qui sont meilleurs dans l’acquisition des langues et des cultures, mènent une vie plus facile ? Non. Ils subissent des problèmes psychologiques et sociaux, surtout dans les pays occidentaux. Il faut signaler que la colonisation et l’esclavage ont beaucoup contribué aux naissances des enfants métis, autrement dit, la plupart des métis nés pendant la colonisation sont des enfants naturels de deux couches sociales bien disparates. Ce qui

est intéressant, c’est qu’on ignore souvent la part plus « forte » dans les origines d’un métis, et le considère totalement de la part moins « forte ». Par exemple, Barack Obama, on l’appelle « le premier président NOIR des États-Unis », même s’il est blanc de la part maternelle, même s’il est citoyen légal des États-Unis et agit comme tous les Américains qui ont la peau blanche. Alors que lui, comment il se considérait ? Et les autres métis, comment ils choisir devant l’identité ethnique et celle nationale ?

Pour bien comprendre cette question, il faut d’abord connaître la situation historique et actuelle des métis surtout dans le domaine de la vie sociale. La plupart des métis ont de la difficulté de trouver sa propre identité ethnique. Ils sont ni blancs, ni noirs, ni jaunes ou ni bruns, à quel groupe social ils appartiennent ? Cette question apparaît comme un problème infranchissable lorsqu’ils sont tous petits. À part la confusion de l’appartenance d’identité ethnique, ils subissent aussi des préjuges et des discriminations venant de leur environnement. Les enfants sont tels naïves qu’ils ne savent dissimuler leur vraie émotion envers quelqu’un d’autre, du coup, affectés par leurs parents ou des gens plus âgés, tenant une attitude méchante, ils sont ce genre d’hommes qui

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