Faut-il remettre en question notre mode de vie? Quelles solutions mettre en place?

     Faut-il remettre en question notre mode de vie ? Quelles solutions mettre en place ?

Une citation connue dit que l’homme est un loup pour l’homme. Mais il est surtout un loup pour la planète. En effet, les ressources naturelles de la terre s’épuisent, le climat se détraque et nous devenons de plus en plus nombreux. La question se pose donc, devons nous donc changer quelque chose à notre mode de vie ?

Nous sommes actuellement plus de 7 milliards d’êtres humains et d’après Albert Jacquart, les scientifiques s’accorderaient à dire que la terre possède les ressources nécessaires pour abriter plus de 10 milliards de personnes et selon Véronique Kiesel et Michel De Muelenaer la production agricole croît plus vite que la population, et pourtant une grande partie de la population mondiale meurt de faim. Ce serait dû à une mal répartition des ressources. En effet, 20% de la population mondiale consomment 80% des ressources disponibles, la faim dans le monde étant donc une question économique. Les hommes exploitent trop de pétrole, de métaux rares,… de ressources que la terre prend du temps à renouveler. Mais l’homme ne fait pas qu’exploiter les ressources de la nature, il la détruit également. Selon Emmanuel Berl, l’homme tenterait de remplacer la nature par sa technologie, et c’est ce qui le mènera à sa fin. Un autre gros problème est celui de l’alimentation. Effectivement, elle constitue plus d’un tiers de notre impact sur l’environnement dont la viande en est responsable à 50% selon Bruxelles environnement. Il y’a également le problème du transport de ces aliments car en effet, la plupart des aliments que nous mangeons proviennent d’autres pays et sont transportés en avion, provoquant des changements climatiques à cause du CO2 dégagé. Le problème n’en est pas moindre pour les produits cultivés sous serres qui nécessitent autant d’énergies que pour les transports. Le plus gros problème reste néanmoins le gaspillage. Selon Bruxelles environnement, une personne jette en moyenne 15kg de nourriture par an.

Une réelle menace s’impose donc à nous si nous ne modifions pas notre mode de vie. Emmanuel Berl pense que l’homme doit se reconnecter à la nature, qu’il doit limiter les excès en tout en genre. Il est dans l’avis de dire que les hippies, loin d’être peu civilisé, sont en réalité le modèle à suivre pour pouvoir prospérer. En ce qui concerne l’alimentation, il faudrait bien évidemment limiter le gaspillage et la consommation en viande, ce qui entrainerait une diminution de la pollution. Acheter des produits équitables et privilégier les produits bio car leurs conséquences environnementales sont des moindres. Et favoriser l’eau du robinet pour diminuer la production de déchets. Un autre challenge sera selon Albert Jacquart de mieux rétablir les ressources dans le monde, empêchant certaines personnes de tout posséder pendant que d’autres rien.

Nous devenons donc de plus en plus des loups non seulement pour l’homme mais pour notre planète également et nous devons apprendre à sortir de notre zone de confort pour pouvoir vivre dans un monde plus sain et plus juste et qui surtout prospérera.

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