Faut-il remettre en cause les enseignements de nos maîtres ?

Penser librement, est-ce douter de l’enseignement de nos maitres ? La liberté étant le fait de penser sans contrainte, ainsi que de faire ce que l’on désire, mais nous nous concentrerons plutôt sur la première partie de la définition. Un maitre est quelqu’un possédant une autorité intellectuelle sur une autre personne. Nos maîtres sont les personnes de notre entourage, ou bien des gens extérieurs qui ont pour rôle de nous transmettre des connaissances, de la rigueur et des méthodes de raisonnement. Même si ces maitres possèdent sur nous une autorité intellectuelle, douter de leurs enseignements peut sembler légitime. Le doute se divise en trois formes selon Descartes, il y a le doute méthodique, le doute radical et le doute hyperbolique. Le doute méthodique permet de trouver la vérité à nos questions, le doute radical se base sur les expériences, les observations direct, immédiate de la réalité et enfin le doute hyperbolique qui est souvent exagéré doit nous permettre de rejeter une information peu fiable.

Dans notre première partie, nous allons nous demander s’il est nécessaire de douter de tous nos enseignements reçus par nos maitres.

Le doute de ces enseignements peut-être légitime, car croire de façon aveugle à notre enseignement revient à accepter des idées qui ne sont pas les nôtres, des idées que nous n’aurions peut-être pas eues par nous-même, par exemple lorsque nous faisons de l’art en cours d’arts plastique, de théâtre ou de musique, nos maitres nous apprennent des techniques qui ne nous correspondent pas forcément, voire même nous obligent à suivre des courants artistiques qui nous déplaisent et ne nous intéressent pas. Nous pouvons donc douter du bien-fondé de l’enseignement de nos maîtres, même si eux pensent faire des choses correctes et ne cherchent pas à nous faire perdre notre temps ou nous apprendre des choses fausses. Cela pourrait aussi se traduire par une propagation de Fake news, démultiplié à l’heure d’Internet, où tout le monde peut partager ce qu’il veut à une large population, et où les médias sont devenus de grandes entreprises capitalistes, plus intéressé par le profit que par l’éthique journalistique. Cela nous invite donc à remettre en cause tout ce que nous voyons, entendons, lisons, car les médias sont aussi considérés comme des maîtres, car nous apprenant et nous relatant des choses, ici par exemple des informations sur ce qu’il se passe dans le monde, mais comme tous nos maîtres, ils peuvent avoir un avis, un entartement politique, et même si ils le désiraient entièrement, le fait d’être totalement objectif, c’est-à-dire de ne prendre aucun parti, paraît utopiste, nous sommes toujours influencés par notre passé nos expériences etc… Et il en est de même pour nos maîtres, donc toutes connaissances qu’ils nous transmettent en aura modifié, que ce soit imperceptiblement, comme dans l’explication d’un théorème par un professeur de mathématiques, ou bien fortement comme lors de l’analyse d’un discours d’un politique. L’analyste soumettant son point de vue, même en cherchant l’objectivité.

Le maitre ayant une autorité intellectuelle sur l’étudiant, peu importe que ce soit en situation scolaire ou dans la vie, l’élève aura souvent du mal à pleinement s’approprier l’élément de connaissance, nous pouvons prendre l’image

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