Les parties prenantes et la contraction
Commentaire d'oeuvre : Les parties prenantes et la contraction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar poohmandou • 14 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 955 Mots (4 Pages) • 617 Vues
8. Les parties prenantes
et les contre-pouvoirs
I - Les parties prenantes et le processus de décision
Une partie prenante (stakeholder en anglais) est un acteur interne ou externe à une entreprise, concerné par son bon fonctionnement sur le plan de la responsabilité sociétale.
1 - Les parties prenantes internes de l’entreprise
Ce sont :
les dirigeants, qu’il faut recruter (top managers) et fidéliser ;
les salariés de l’entreprise, qu’il convient de mobiliser autour des objectifs de l’entreprise et qu’il faut aussi intéresser dans le cadre des meilleures conditions de travail possibles ;
les actionnaires, avec lesquels il faudra veiller à la qualité et à la pertinence de l’information financière transmise.
2 - Les parties prenantes externes à l’entreprise
Ce sont :
les fournisseurs et les sous-traitants, dont les relations s’inscrivent dans le cadre d’une compétition ouverte entre eux ;
les clients, dont il faut anticiper les besoins pour mieux y répondre en termes de prix, de délais, de qualité, de sécurité, etc. ;
les banques, avec lesquelles il s’agit de négocier dans un esprit de collaboration mutuelle ;
les ONG ou les associations de consommateurs, qui exigent de la transparence dans la communication d’informations ;
les collectivités publiques, qui restent un partenaire incontournable.
La notion de partie prenante est née d'une exigence éthique nouvelle de la société civile, qui demande que les entreprises rendent compte des conséquences sociales et environnementales de leur activité. La notion de partie prenante inclut donc les idées suivantes :
charte des valeurs (partage des valeurs entre collaborateurs) ;
éthique professionnelle des entreprises ;
accords-cadres internationaux.
La loi NRE de 2001, notamment, demande aux entreprises cotées de communiquer sur les conséquences sociales et environnementales de leurs activités, dans le cadre de leur responsabilité sociétale.
3 - Intérêts divergents et contre-pouvoirs
Les attentes des différents partenaires de l’entreprise sont nombreuses et souvent contradictoires. Afin d’éviter les tensions et les conflits, les différentes parties prenantes vont se poser en contre-pouvoir face aux dirigeants. Ces contre-pouvoirs vont mettre en place des procédures de contrôle visant à limiter le pouvoir de la direction et à obtenir la coopération des partenaires et donc une conciliation des intérêts des uns et des autres.
II - Les modes de gouvernance de l’entreprise
1 - Le contrôle des dirigeants par les actionnaires
La gouvernance de l’entreprise concerne plus particulièrement les relations entre les dirigeants (détenteurs d’un pouvoir de gestion) et les actionnaires (détenteurs de la propriété du capital). Les actionnaires ne sont jamais certains que les dirigeants agissent au mieux de leurs intérêts. Ainsi, les managers voient leur pouvoir contrôlé, voire contesté par les actionnaires. Ces derniers peuvent exercer un contrôle via les assemblées générales d’actionnaires, conseils d’administration ou conseils de surveillance qui approuvent le rapport d’activité et les comptes sociaux. Ils ont donc un droit de regard mais aussi de sanction à l’égard des dirigeants.
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