Le sport et ses valeurs éducatives

Introduction

Historiquement, le sport a toujours bénéficié d’une place particulière. Du statut de mythique durant l’Antiquité à « normal » (au sens qui rentre dans la norme) aujourd’hui, la pratique sportive a toujours été au coeur des moeurs de son époque.

Dans de nouvelles sociétés où l’Homme semble en perte de repères, le sport apparait assez vite comme un renfort potentiel à la socialisation primaire (cadre familial), à travers les différentes valeurs qu’il véhicule, pour ainsi être mieux préparé à la socialisation secondaire (vie adulte en société).

Le sport inculque certaines valeurs de vie telles que le respect, la solidarité ou la justice qu’on peut considérer relativement comme indéniables.

Au regard de la richesse utilisable en termes de savoir, d’expérience de vie et d’apprentissage que propose le sport, il m’apparait pertinent de se questionner sur la valeur éducative de celui-ci.

Le sport forme les hommes et les femmes de demain

Sa portée universelle en fait un véritable tremplin pour l’avenir des jeunes de tout horizon.

Le sport élève, ouvre la réflexion, apprend, limite et contraint, dans un but pédagogique.

La pratique sportive crée chez les individus un sentiment d’appartenance à une communauté.

Ce même sentiment déclenche, de facto, une certaine forme de rigueur de par la passion du sport qu’on pratique d’une part mais aussi potentiellement à la peur de se faire exclure de sa propre communauté d’autre part.

Dans notre vie professionnelle, nous devons faire face à des situations semblables au quotidien. Que ce soit dans la ferveur de notre appartenance politique par exemple ou dans notre peur de perdre notre emploi.


Le sport, d’une certaine forme, permet de se préparer à tout ça.

Être un sportif implique de la discipline.

De la discipline envers soi même dans un premier temps quand on sait que la moindre seconde d’inattention peut nous coûter une ceinture de champion du monde en boxe, un grand chelem en tennis, une Coupe du Monde en football, une place aux JO, et j’en passe..

Mais aussi, et surtout envers l’ensemble de son équipe : un footballeur se doit d’être à la hauteur de ses coéquipiers pour parvenir à la victoire.

Il ne peut y arriver seul tout comme ses coéquipiers ne peuvent atteindre l’idéal sans lui. C’est cette équilibre entre les 2 parties qui fédère une équipe. Plus une équipe est soudée, plus ses joueurs seront enclins à se sublimer.

Intégrer une telle philosophie de vie nous donne un avantage certain pour réussir personnellement et professionnellement, et le sport peut s’avérer être un bon outil pour atteindre ces objectifs.


Il est envisageable de considérer que le sport, à travers la valeur d’esprit d’équipe qu’il véhicule, pourrait être un semblant de solution pour promouvoir l’éducation.

Cette notion d’esprit d’équipe rejoint mon idée du sport comme substitut de la guerre où la guerre, pour attirer de nouveaux membres, joue sur la responsabilité de ses citoyens.

Sur le site internet de l’Armée

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