Le sport a-t-il une grande valeur pour notre société ?
Dissertation : Le sport a-t-il une grande valeur pour notre société ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar grangus • 30 Novembre 2012 • Dissertation • 907 Mots (4 Pages) • 1 707 Vues
Corrigé de la synthèse (sans la conclusion) :
Problématique retenue :
Le sport a-t-il une grande valeur pour notre société ?
I) Le sport a une grande valeur.
II) En fait la valorisation du sport est contestable.
Les soirs de grands matchs, j’entends hurler des adorateurs du ballon rond plus ou moins alcoolisés qui se mettent à entonner un hymne national qu’ils ne chanteraient en aucune autre occasion. Je vois un véritable délire s’emparer des foules à l’occasion d’une victoire en Coupe du monde. Fanions, peintures fluorescentes, sifflets, bâtons tambour, cornes, trompettes, banderoles, équipé de ses accessoires, le supporter ivre de joie et de bière se livre à une bacchanale digne des cortèges antiques qui célébraient le dieu Dionysos. Métro, plateaux télé, bureaux, cafés, on ne parle plus que de cela : la victoire, la Coupe, le foot… ou le rugby. Nul doute, on se trouve face un véritable culte populaire. Mais le sport des champions a-t-il vraiment une si grande valeur sociale ? Telle est la question soulevée par ce corpus composé de quatre documents : une interview d’Isabelle Queval, un texte de Jean Giono, un article de Luc Ferry et une photo de François Rousseau. Nous tenterons de répondre en deux parties. La première mettra en évidence la valeur que revêt le sport dans la société actuelle. La seconde montrera en quoi cette valeur est sinon fausse du moins discutable.
Dans notre société, il y a plusieurs sortes de sports qu’il ne faut pas confondre : le sport professionnel, le sport amateur, grand public, l’éducation physique. Le but poursuivi n’est pas le même, selon le document 1. Le sport est un spectacle de grande valeur puisqu’il attire tant de gens. Comme le dit Giono, il y a les professionnels, une poignée de gens, et les amateurs, très nombreux. Il ajoute que le sport est un spectacle qui rassemble le public et les parieurs. Selon Luc Ferry, même les bourgeois, dont on prétend qu’ils bouderaient le foot pour se distinguer, sont en fait amateurs de foot et de rugby. Il affirme que l’élite manifeste son engouement pour ces sports jusque sur les plateaux télé. Les médias se sont emparés du sport. D’après Isabelle Queval, cette médiatisation très poussée, avec ses retombées économiques et politiques, a fait du sport de haut niveau un terrain de recherche et de développement. En effet, dit-elle, le but du sport de haut niveau est de repousser les limites grâce à la meilleure préparation et à la meilleure technique. La Coupe du monde de football, poursuit-elle, est un symbole du sport hypermédiatisé investi par l’économie et la politique. C’est pourquoi le football, sport universel pratiqué dans toutes les catégories sociales, est devenu, avec ses idoles adorées, un révélateur social. Les grands sportifs jouissent d’une célébrité énorme et, selon Ferry, de revenus mirobolants. Cette espèce de divinisation des champions se voit sur la photo du calendrier Dieux du stade. Le rugbyman est présenté torse nu, l’éclairage et la contre-plongée accentuent l’impression de force et de beauté qu’il dégage. Selon Luc Ferry, on prête également au sport des vertus citoyennes. Il serait un moyen éducatif propre à
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